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Condylome ou verrue génitale : causes, symptômes, prévention et traitements
Le condylome (aussi appelée verrue génitale) fait partie des infections sexuellement transmissibles (IST). Il est dû au papillomavirus humain. Généralement sans danger s’il est traité à temps, il peut cependant être facteur de cancer si l'infection est persistante. Que faire si cela survient pendant une grossesse ? On fait le point avec le Dr Catherine Gaucher, dermatologue à Paris.
Publié par Camille Sanchez | Mis à jour le 25 févr. 2022 Avec le Dr Catherine Gaucher, dermatologue vénérologue

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PATHOLOGIES DE LA VULVE ET DU VAGIN
- Glande de Bartholin : rappel anatomique
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PATHOLOGIES DU COL
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PATHOLOGIES GYNÉCOLOGIQUES
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CONTRACEPTION
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INFECTION GÉNITALES
Cf chapitre spécial
INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
Diagnostic et surveillance de la grossesse.
- Grossesse : introduction
- Diagnostic de la grossesse
- Diagnostic biologique de la grossesse
- Surveillance de la grossesse (consultations prénatales)
- Retentissement cardio-vasculaire normal de la grossesse
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- Grossesse et alimentation
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- Panorama des lésions du col au cours de la grossesse
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MÉCANIQUE OBSTÉTRICALE
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- Présentation du bregma
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- Partogramme
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- Manœuvres en Obstétrique
GROSSESSES À HAUT RISQUE
A] Grossesse et pathologie générale :
- Hypertension et grossesse
- Diabète et grossesse
- Cardiopathie et grossesse
- Fièvre et grossesse
- Allo-immunisation sanguine fœto-maternelle
- Maladies auto-immunes et grossesse
- Pathologie gynécologique et grossesse (fibrome, kyste ovarien, malformation utérine)
- Affections dermatologiques spécifiques de la grossesse
- Anémies et grossesse
- Ictère et grossesse
- Epilepsie et grossesse
- Dysthyroïdie et grossesse
- Infection urinaire et grossesse
- Infections cervico-vaginales et grossesse
- Infections bactériennes
- Infections parasitaires
- Infections virales
- IST et grossesse
B] Pathologies de la grossesse :
A. Anomalies de la grossesse :
- Menace d’accouchement prématuré (MAP)
- Grossesse prolongée
- Retard de croissance intra-utérin (RCIU)
B. Pathologies des annexes :
- Placenta prævia (PP)
- Hématome rétro-placentaire (HRP)
- Rupture prématurée des membranes (RPM)
- Oligoamnios
C] Divers :
- Utérus cicatriciel
- Grossesses gémellaires
URGENCES EN OBSTÉTRIQUE
- Hémorragies génitales du 1er trimestre
- Hémorragies génitales du 3ème trimestre
- Placenta prævia
- Mort in utero (MIU)
- Déclenchement artificiel du travail
- Accouchement prématuré
- Infection amniotique
- Souffrance fœtale aigue (SFA)
- Hémorragies de la délivrance
- Choc en obstétrique
MALFORMATIONS FOETALES
- Hygroma kystique
- Anencéphalie
- Spina bifida
- Hydrocéphalie
- Craniosténose
- Agénésie du corps calleux
- Malformations génitales
- Atrésie de l’œsophage
- Tératome sacro-coccygien
- Ascite fœtale
- Anasarque fœto-placentaire non immune
- Tératologie
- Evaluation et soins du nouveau-né
- Examen du nouveau-né normal
- Nouveau-né prématuré
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POST-PARTUM
- Délivrance normale
- Examen du placenta
- Post-partum normal
- Suites de couches normales
- Suites de couches : physiologie
- Allaitement maternel
- Aménorrhée du post-partum
- Contraception du post-partum
- Post-partum : complications
- Echographie et post-partum
ACCOUCHEMENTS À RISQUE
Môle hydatiforme, avortements spontanés, examen prénuptial, consultation pré-conceptionnelle, anesthésie / analgésie régionales, chirurgie de la vulve.
- Exérèse du kyste de Bartholin
- Chirurgie des glandes de Bartholin
- Hématome de la grande lèvre (post-traumatique)
- Vulvectomie
- Hyménoplastie
- Vaginoplastie
CHIRURGIE DU VAGIN
- Kystes du vagin
- Traitement des fistules recto-vaginales basses
- Traitement des fistules vésico-vaginales après hystérectomie
CHIRURGIE DU PELVIS
- Voies d’abord en chirurgie gynécologique
- Adhésiolyse
- Appendicite
- Artères hypogastriques : ligature bilatérale
CHIRURGIE DU COL
- Amputation du col
- Polype de la lèvre postérieure du col
- Cancer du col (mini-Wertheim)
- Cancer du col utérin (Wertheim)
CHIRURGIE DU CORPS UTÉRIN
- Myomectomies
- Hystérectomie par voie basse
- Hystérectomie par voie haute
CHIRURGIE DES TROMPES
- Chirurgie tubaire (généralités)
- GEU tubaire non rompue
- Salpingectomie
- Hématocèle rétro-utérine
- Hydrosalpinx bilatéral
- Stérilisation féminine
CHIRURGIE DES OVAIRES
- Kystectomie ovarienne
- Résection ovarienne partielle
- Drilling ovarien
- Biopsie ovarienne
- Transposition ovarienne
CHIRURGIE DES ANNEXES
- Annexectomie par laparotomie
- Détorsion annexielle
- Traitement conservateur des infections annexielles
- Tumeurs du ligament large (kystes paratubaires, tumeurs solides du ligament large)
CHIRURGIE OBSTÉTRICALE
- Curetage de la cavité utérine
- Cerclage du col
- Episiotomie
- Déchirures obstétricales récentes
- Hémorragie de la délivrance : prise en charge chirurgicale
CHIRURGIE DU SEIN
- Incision et drainage des abcès du sein
- Quadrantectomie
- Tumorectomie (cancer du sein)
- Chirurgie diagnostique
- Curage axillaire
- Mastectomie radicale modifiée (MRM) : Opération de Madden
CŒLIO-CHIRURGIE
- Cancer de l’endomètre
- Ovariotomie
- Infections annexielles
- Annexectomie
- Myomectomie
- Hystérectomie
- Stérilisation tubaire
- Hystéroscopie-cœlioscopie
CHIRURGIE FONCTIONNELLE
- Prolapsus génitaux
- Incontinence urinaire d’effort
PHYSIOLOGIE
- Différenciation sexuelle
- Appareil reproducteur féminin
- Système endocrinien
- Cycle menstruel normal
- Cycle ovarien normal
- Physiologie ovarienne
- Axe hypothalamo-hypophyso-ovarien (HHO)
- GnRH (ou LHRH)
- Gonadotrophines (FSH et LH)
- Follicules ovariens
- Corps jaune
- Sexo-biologie
- Hormone gonadotrophine chorionique (hCG)
PHYSIOLOGIE (SUITE)
- Testostérone
- Exploration de la fonction ovarienne
- Exploration de la fonction androgénique
- Physiologie de la reproduction
- Glaire cervicale
- Fécondation in vivo
- Mitose et méiose
- Placenta : physiologie
- Placenta endocrine
- Glandes surrénales
- Fertilité masculine
- Appareil reproducteur masculin
- Anomalies chromosomiques
- Trisomie 21
- Trisomie 18
- Trisomie 13
- Syndrome de Klinefelter
- Syndrome de Turner
- Grossesses à risque d’anomalies chromosomiques
- Conseil génétique
- Dépistage anténatal
- Maladies génétiques
MALADIES GÉNÉTIQUES
- Comment se transmet une maladie génétique ?
- Mucoviscidose
- Syndrome de Noonan
- Syndrome d’Apert
- Achondroplasie
- Ostéogenèse imparfaite
- Syndrome de Rokitansky-Küster-Hauser
- Microdélétions du chromosome Y
- Hyperplasie congénitale des surrénales (HCS)
EXAMENS BIOLOGIQUES
- Etude de l’hémogramme (NFS) chez la femme
- Vitesse de sédimentation (VS)
- Fer sérique
- Capacité totale de saturation de la transferrine
- Protéine C réactive (CRP)
- Hémoglobine glyquée ou HbA1c
- Bilan hépatique
- Bilan d’hémostase
- Anticorps antiphospholipides
- Recherche d’anticorps irréguliers (RAI)
- Test de Coombs direct
- Marqueurs tumoraux
- Protéinurie
- Examen cytobactériologique des urines (ECBU)
DOSAGES HORMONAUX
- Exploration de la fonction hypothalamo-hypophysaire
- Dosage de la prolactine plasmatique
- Exploration de la thyroïde
- Dosage de l’hormone gonadotrophine chorionique (hCG)
BILAN BIOLOGIQUE PRE-OP
– Groupage (ABO, Rhesus), – NFS, – Biochimie sanguine (glycémie, créatinine, ionogramme sanguin), – Bilan hépatique, – Bilan d’hémostase (TP, TCA, Plaquettes).
Embryologie
- Embryologie humaine
- Développement de l’embryon et du fœtus
- Annexes embryonnaires
- Gémellarité
- Appareil génital
- Canal veineux (d’Arantius)
- Circulation fœtale
Thérapeutique
- Estroprogestatifs
- Progestérone et progestatifs
- Test aux progestatifs
- Analogues de la GnRH
- Hormones hypophysaires : FSH, LH
- Antidopaminergiques
- Agonistes dopaminergiques
- Vasculoprotecteurs et veinotoniques
- Inducteurs enzymatiques
- Sulfate de magnésium
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Condylomes et grossesse
1. condylomatose maternelle :.
La grossesse favorise l’apparition des condylomes et leur croissance puisqu’ils sont 3 fois plus fréquents au cours de la gestation qu’en dehors et qu’ils se présentent, en cette circonstance, essentiellement sous la forme acuminée (au niveau du vagin et de la vulve), parfois sessiles, souvent volumineux voire confluents, parfois monstrueux.
Mais le papillomavirus peut se manifester plus discrètement, sous la forme de condylomes cervicaux plans.
Ceux-ci doivent être dépister par les frottis cervico-vaginaux et la colposcopie réalisés de façon systématique, ou de façon orientée chez les patientes présentant des lésions vulvaires cliniquement évidentes. La moitié de ces condylomes plans sont purs, tandis que l’autre moitié s’associe à des dysplasies.
Les condylomes de la grossesse régressent plus souvent (pendant la gestation ou dans le post-partum) que les condylomes acquis en dehors de la grossesse. En effet, jusqu’à 83 % des condylomes cervicaux purs des femmes enceintes disparaissent spontanément. La grossesse n’aggrave en rien les lésions dysplasiques même sévères qui suivent le même mode d’évolution qu’en dehors de la gestation.
2. Retentissement des condylomes sur la grossesse et l’enfant :
1) complications au niveau des condylomes :.
Les condylomes peuvent se compliquer pendant la grossesse de surinfection et, surtout au moment de l’accouchement, d’hémorragies parfois difficiles à maîtriser. Par ailleurs, d’exceptionnelles masses condylomateuses volumineuses constituent parfois un obstacle mécanique empêchant l’accouchement par voie basse.
2) Papillomatose laryngée du nouveau-né :
Il est couramment admis que la contamination transplacentaire n’existe pas.
L’enfant s’infecte donc en traversant la filière génitale: ceci peut provoquer la classique mais rarissime papillomatose laryngée. La maladie induit des modifications du cri ou de la voix puis une toux avec dyspnée et dans la moitié des cas l’aggravation, sous forme d’une détresse respiratoire parfois mortelle, peut survenir. Anatomiquement, la muqueuse laryngée est le siège de proliférations papillaires multiples atteignant parfois la bouche, le pharynx et plus rarement la trachée et les bronches, ce qui entraîne les problèmes respiratoires graves.
Passée cette phase aiguë, le risque de la maladie est lié aux récidives fréquentes nécessitant des interventions d’exérèse itératives (par chirurgie ou laser).
En effet, la régression de la maladie à la puberté se produit très rarement.
Des techniques récentes de typage des HPV ont permis de dénoncer les agents responsables de cette papillomatose laryngée: HPV 6 et 11.
3. Traitement :
– Le traitement curatif de la papillomatose laryngée consiste en l’exérèse par chirurgie ou laser.
– La prévention de cette maladie du nouveau-né repose sur le traitement des lésions condylomateuses maternelles au cours de la grossesse et permet par ailleurs d’éviter les complications mécaniques ou hémorragiques au niveau de ces condylomes.
Les agents chimiques sont absolument contre-indiqués, et seuls les moyens physiques sont utilisables.
Le laser et la cryothérapie semblent donner de bons résultats contrairement à l’électrocoagulation qui comporte un risque hémorragique important.
Ces traitements, même itératifs, n’entraînent aucun retentissement sur la grossesse. En outre, les récidives paraissent moins fréquentes après traitement tardif dans la grossesse, qu’après traitement réalisé en début de grossesse.
L’indication de césarienne ne se conçoit qu’en présence de lésions volumineuses comportant un risque mécanique ou hémorragique.
Par contre la réalisation d’une césarienne dans le but d’empêcher le contact entre l’enfant et les voies génitales ne se justifie pas parce que la papillomatose du nouveau-né est extrêmement rare. Le risque de morbidité par césarienne dépasse donc largement le risque de survenue de cette papillomatose. Ce risque n’est toujours pas chiffré précisément à l’heure actuelle, mais il fait intervenir certains facteurs favorisants comme le travail long, la rupture prolongée des membranes, l’aspiration systématique du nasopharynx, accusée de créer des points d’appel à l’infection par le biais de microtraumatismes.
Parmi les mesures préventives simples, la soigneuse désinfection vulvo-vaginale trouve plus que jamais sa place, en présence de condylomes.
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Quelles sont les causes ?
Qui présente un risque , les examens, les traitements, liens utiles.
Les condylomes acuminés ou papillomes sont des excroissances de peau à crêtes dentelées. On les rencontre exclusivement sur les parties génitales et le pourtour de l’anus et même à l’intérieur du canal anal (sur 1 cm au maximum), voire dans la bouche, mais en principe pas sur la muqueuse rectale ou intestinale.
Les condylomes sont la première maladie sexuellement transmissible au monde. Ils sont provoqués par des papillomavirus humains, des virus très contagieux. En effet, le risque de contamination après un seul contact sexuel est de l'ordre de 60 à 70 %. Le nombre de personnes contaminées ne cesse de progresser.
Isolées ou en grappe, de la taille d’une tête d’épingle à plusieurs centimètres, de couleur rosée, grisâtre voire blanchâtre et parfois presqu’invisibles car très planes, discrètes et éparses… ces lésions nécessitent le regard expert d’un spécialiste.
Sur les parties génitales, les condylomes se développent principalement sur le prépuce et le gland chez l’homme, sur la vulve et le col de l’utérus chez la femme, plus rarement dans le vagin et de façon exceptionnelle à l’intérieur de l’urètre (canal urinaire). Même si des condylomes semblent cantonnés à la région anale, non soignés, ils peuvent proliférer dans la région génitale.
Par ailleurs, certaines personnes présentent des formes asymptomatiques.
Condylomes de la marge anale Images : © Dr Vincent de Parades ( Institut Léopold Bellan - Groupe hospitalier Saint-Joseph - Paris)

Une infection virale
Les condylomes sont dus à l’infection de la peau par une famille de virus, les papillomavirus humain (HPV, pour Human Papilloma Virus). Il existe plus de 110 génotypes de HPV humains ; les 16, 18, 45 et 56 étant à haut risque de cancérisation (oncogène). La contamination se fait par contact direct des lésions contenant le virus, lors d’un rapport sexuel, où les parties génitales et anales se retrouvent en contact. De simples caresses sont également contaminatrices. Des microlésions cutanées favorisent probablement la contamination. A savoir, les condylomes sont d’autant plus contagieux qu’ils sont visibles.
Le laps de temps entre la contamination par contact avec une personne présentant des lésions et l’apparition des condylomes chez le partenaire est de deux à six mois voire plusieurs années, sans que l’on sache exactement pourquoi.
Le virus peut également rester latent longtemps dans l’organisme suite à une contamination passée, et se réactiver soudainement, à l’occasion de la survenue d’un exéma, d’une baisse des défenses immunitaires de l’hôte (SIDA, traitement médical). Le tabagisme est un facteur de risque de récidive.
Immunodépression et partenaires multiples
Toute personne en période d’activité sexuelle peut être infectée par le papillomavirus humain. Néanmoins, des populations particulièrement à risque ont été identifiées comme celles infectées par le VIH, celles qui multiplient les partenaires, a fortiori si elles sont adeptes des rapports anaux.
Les condylomes sont plus fréquents chez personnes ayant le SIDA car leurs capacités de défense immunitaire sont amoindries. Elles sont aussi exposées à un taux de récidive des condylomes anaux et génitaux plus important que la population générale. Enfin, il y a un risque supérieur chez eux de cancer anal (carcinome épidermoïde de l’anus en majorité).
Le partenaire sexuel doit être examiné lui-aussi
L’examen visuel par le spécialiste (proctologue, dermatologue, gynécologue, etc.) à l’œil nu ou à la loupe permet de repérer les condylomes sur les parties génitales et anales.
L’anuscopie au moyen d’un anuscope, sorte de spéculum que l'on insère dans l'anus, est nécessaire pour repérer la présence de condylomes dans le canal anal. Un examen complémentaire permettant d’observer l'intérieur de l'urètre (urétroscopie) est justifié lorsque les condylomes se trouvent à proximité du méat urétral chez l'homme.
Les partenaires sexuels d’un individu présentant des condylomes doivent eux-aussi être examinés, à la recherche de lésions. Il s’agit d’un simple examen visuel chez l'homme.
En revanche, les femmes doivent passer un examen gynécologique complet (périnée, vulve, vagin, col) assorti d'un frottis cervico-utérin. Si les condylomes sont des lésions bénignes, la coexistence de lésions précancéreuses ou cancéreuses du col de l’utérus est possible du fait de la présence du papillomavirus. Certains génotypes de papillomavirus sont en effet associés (HPV 16 ou 18) au cancer du col de l’utérus, mais aussi de la vulve, de l'anus et plus rarement du pénis.
- Les condylomes de l'anus (source SNFCP)
- Traitement de condylomes anaux (source SNFCP)
- Chirurgie des condylomes anaux (source SNFCP)
- Le vaccin contre les infections à Papillomavirus humains (HPV) (source vaccination-info-service.fr)
- Vidéo "Cancers digestifs, mieux prévenir pour sauver des vies" (source SNFGE)
- Vidéo "Prévention du cancer de l'anus" (source SNFGE)
Les condylomes sont des tumeurs cutanées ou muqueuses bénignes dues à certains papillomavirus (HPV).
Signes cliniques
- Excroissances molles (« crêtes de coq »), indolores, parfois regroupées (aspect de chou-fleur) ou macules (condylomes plans), plus difficiles à visualiser. Les condylomes peuvent être externes (vulve, pénis, scrotum, périnée, anus) et/ou internes (vagin, col de l’utérus, urètre, rectum ; cavité buccale chez les patients infectés par le HIV).
- Chez une femme, la présence de condylomes externes justifie un examen au spéculum à la recherche de condylomes vaginaux ou cervicaux. L’examen peut révéler une tumeur ulcérobourgeonnante du col évoquant un cancer lié aux papillomavirus a Citation a. Certains types d’HPV peuvent être responsables de cancer. Si le contexte le permet, la présence de condylomes génitaux chez une femme justifie un dépistage de lésions précancéreuses du col (inspection visuelle à l’acide acétique ou frottis cervical, ou autre technique disponible) et leur traitement (cryothérapie, conisation, etc., selon le diagnostic). .
Le choix du traitement dépend de la taille et de la localisation des condylomes. Chez les patients infectés par le HIV, le traitement peut être moins efficace et les rechutes plus fréquentes.
Condylomes externes < 3 cm et condylomes du vagin
La solution de podophyllotoxine 0,5% b Citation b. La résine de podophylle 10% , 15% ou 25% est une autre préparation beaucoup plus caustique, appliquée par le personnel médical uniquement. Protéger la peau environnante (vaseline, pommade à l’oxyde de zinc) avant d’appliquer la résine. Laisser sécher. Attendre 1 à 4 heures avant de laver à l’eau et au savon. Appliquer une fois par semaine pendant 4 semaines. peut être appliquée par le patient lui-même mais en cas de condylomes du vagin, le traitement est obligatoirement appliqué par le personnel médical.
Expliquer au patient comment procéder : à l’aide d’un applicateur ou coton-tige, appliquer la solution sur les condylomes, sans déborder sur la peau saine, laisser sécher à l’air. Pour les condylomes vaginaux, laisser sécher la solution avant de retirer le spéculum. La solution est appliquée 2 fois par jour, 3 jours consécutifs par semaine, pendant 4 semaines au maximum.
Les préparations à base de podophylline sont contre-indiquées chez la femme enceinte c Citation c. Le traitement des condylomes n’est pas une urgence. En l’absence d’alternative à thérapeutique, le traitement peut être différé. La présence de condylomes génitaux chez une femme enceinte n’est pas une indication de césarienne : il est exceptionnel que les condylomes gênent l’accouchement et le risque de transmission mère-enfant du virus est très faible. ou allaitante. Elles ne doivent pas être appliquées sur les condylomes cervicaux, urétraux, rectaux, oraux ou sur les condylomes étendus. Mal employées, elles provoquent des ulcérations douloureuses.
Condylomes externes > 3 cm ; condylomes cervicaux, intra-urétraux, rectaux, oraux et condylomes chez la femme enceinte ou allaitante
Excision chirurgicale ou cryothérapie ou électrocoagulation.
- (a) Certains types d’HPV peuvent être responsables de cancer. Si le contexte le permet, la présence de condylomes génitaux chez une femme justifie un dépistage de lésions précancéreuses du col (inspection visuelle à l’acide acétique ou frottis cervical, ou autre technique disponible) et leur traitement (cryothérapie, conisation, etc., selon le diagnostic).
- (b) La résine de podophylle 10% , 15% ou 25% est une autre préparation beaucoup plus caustique, appliquée par le personnel médical uniquement. Protéger la peau environnante (vaseline, pommade à l’oxyde de zinc) avant d’appliquer la résine. Laisser sécher. Attendre 1 à 4 heures avant de laver à l’eau et au savon. Appliquer une fois par semaine pendant 4 semaines.
- (c) Le traitement des condylomes n’est pas une urgence. En l’absence d’alternative à thérapeutique, le traitement peut être différé. La présence de condylomes génitaux chez une femme enceinte n’est pas une indication de césarienne : il est exceptionnel que les condylomes gênent l’accouchement et le risque de transmission mère-enfant du virus est très faible.

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- v.59(7); 2013 Jul
Nouvelle approche à la prise en charge des condylomes
Résumé.
Faire le résumé des anciens et des nouveaux moyens de traitement des verrues génitales ou condylomes et déterminer comment les utiliser de manière appropriée.
Sources des données
Une recherche documentaire a été effectuée dans les bases de données suivantes: MEDLINE, PubMed, EMBASE, base de données des synthèses systématiques et registre central des études contrôlées de la Collaboration Cochrane (en anglais), ACP Journal Club et Trip. Les bibliographies des articles extraits ont aussi été examinées. Les études cliniques, les articles de révision qualitative, les rapports consensuels et les guides de pratique clinique ont été retenus.
Message principal
Les verrues symptomatiques sont présentes chez au moins 1 % des personnes âgées entre 15 et 49 ans et on estime que jusqu’à 50 % des gens sont infectés par le virus du papillome humain à un moment donné de leur vie. L’imiquimod et la podophyllotoxine sont 2 nouveaux traitements pour les verrues génitales externes qui sont moins douloureux et peuvent être appliqués par les patients à la maison. De plus, il a été démontré que le vaccin quadrivalent contre le virus du papillome humain est efficace pour prévenir les condylomes et le cancer du col. Les plus anciennes méthodes thérapeutiques ont aussi leur place dans certaines situations, comme les verrues intravaginales, urétrales, anales ou récalcitrantes ou encore pour les patientes enceintes.
Les nouveaux traitements des verrues génitales externes peuvent réduire la douleur causée par la thérapie et le nombre de visites au cabinet. Les autres méthodes thérapeutiques demeurent utiles dans certaines situations.
Présentation du cas
Une femme de 24 ans se présente à votre cabinet et se plaint d’avoir depuis 3 mois des petites «bosses» sensibles qui piquent sur la vulve. Elle est une cycliste de compétition et, lorsqu’elle fait du vélo, ces bosses sont irritées et saignent même parfois. Elle n’est pas actuellement active sexuellement, mais elle a eu 4 partenaires sexuels masculins par le passé et sa plus récente relation a pris fin il y a 6 mois. À l’examen, vous observez de multiples lésions papillomateuses sur les lèvres externes qui ont l’apparence de verrues. Vous vous apprêtez à prendre de la podophylline, mais vous vous rappelez avoir entendu parler de nouveaux traitements topiques pour les verrues génitales qui sont plus pratiques et moins toxiques. Vous vous demandez aussi si vous devriez discuter du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) avec votre patiente.
Une recherche documentaire a été effectuée dans les bases de données MEDLINE, PubMed, EMBASE, la base de données des synthèses systématiques et le registre central des études contrôlées de la Collaboration Cochrane (en anglais), ACP Journal Club et Trip jusqu’à mars 2011. Des recensions ont été faites pour chaque traitement individuellement et se sont limitées aux articles en anglais. Les expressions de recherche étaient warts ou condyloma acuminata ou papilloma virus et venereal ou genital ou vaginal ainsi que le traitement spécifique. Les bibliographies des articles extraits ont aussi été examinées pour cerner des articles pertinents. Les articles portant sur les néoplasmes cervicaux et les études auprès de patients immunodéficients, séropositifs pour le VIH ou des hommes homosexuels ont été exclus.
La recherche a produit 77 articles pertinents dont le résumé a été évalué pour déterminer s’ils seraient inclus dans cette révision fondée sur des données probantes, la préférence étant accordée aux synthèses systématiques de la Collaboration Cochrane. De tous les articles extraits, 49 ont été lus et 30 ont été inclus dans la présente révision.
Les recommandations et le niveau des données probantes ont été classés à l’aide du système du Groupe de travail canadien sur les soins de santé préventifs ( Tableau 1 ) 1 .
Grades des recommandations et niveaux des données probantes selon le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Adaptation du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs 1
Les verrues génitales ou condylomes sont une cause fréquente de morbidité. La prévalence des verrues symptomatiques dans la population se situe à au moins 1 % chez les 15 à 49 ans 2 , 3 et on estime que jusqu’à 50 % des gens seront infectés par le VPH à un moment donné de leur vie 4 . Au cours de la dernière décennie, de nouveaux traitements ont fait leur apparition et ont rendu certains des anciens traitements, comme la podophylline, moins populaires. Cette révision présente de nouvelles approches au traitement et à la prise en charge des verrues génitales, tout en incluant des rôles possibles pour certains des plus anciens traitements ( Tableau 2 et Figures 1 et 2 2 ) 5 – 21 .

Prise en charge des condylomes chez les femmes non enceintes
VPH - virus du papillome humain, ITS - infection transmise sexuellement, TCA - acide trichloracetique

Prise en charge des condylomes chez les patientes enceintes
Options thérapeutiques privilégiées ou de rechange: Les variations dans les taux d’élimination et de récurrence reflètent celles observées d’une étude à l’autre
TCA—acide trichloracétique
Les condylomes visibles peuvent être une source de détresse psychologique et physique pour les patients. Quoique les verrues soient souvent asymptomatiques, dans d’autres cas, elles peuvent causer de la douleur, des démangeaisons, une sensation de brûlure, de l’irritation au contact des vêtements et, occasionnellement, des saignements 4 . Ils peuvent aussi causer de la douleur et des saignements durant les rapports sexuels.
Le traitement des verrues génitales bénignes symptomatiques a pour but l’atténuation des symptômes physiques et l’amélioration cosmétique. De 40 % à 60 % des condylomes non traités disparaîtront spontanément dans un délai de 9 à 12 mois 14 , mais de nombreux patients ressentent une détresse psychologique due à leur présence et ont besoin d’une intervention pour les éradiquer ( Encadré 1 ).
Encadré 1.
Pour commencer.
- Discuter des options thérapeutiques avec la patiente, y compris l’observation, et tenir compte de l’emplacement des condylomes, du degré de réceptivité à l’endroit d’un traitement douloureux (cryothérapie ou acide trichloracétique) et de la possibilité d’une grossesse
- Prescrire un test de grossesse et discuter de contraception avec les femmes fertiles si elles sont traitées avec de l’imiquimod, de la podophyllotoxine ou de la podophylline
- Commencer le traitement avec une thérapie de première intention et le poursuivre pendant la durée recommandée
- Réévaluer à la fin du traitement et répéter si les lésions n’ont pas disparu ou si de nouvelles sont apparues
- Si les lésions ne semblent pas répondre au traitement après 2 ou 3 cycles, essayer une autre thérapie de première intention. S’il y a une réponse au traitement, poursuivre avec cette thérapie et répéter les cycles de traitement au besoin
- Continuer ainsi jusqu’à ce qu’un traitement qui fonctionne soit trouvé pour cette patiente. Choisir une thérapie de deuxième intention s’il est impossible de trouver une thérapie de première intention appropriée
- Dans les situations où les thérapies de première intention ont échoué, sont contre-indiquées ou ne sont pas tolérées par la patiente et où les thérapies de deuxième intention ne sont pas disponibles ou faisables (p. ex. condylomes périurétraux), essayer une thérapie généralement non recommandée. Elles ne sont habituellement pas recommandées parce qu’il n’y a pas assez de données probantes, que leurs effets secondaires sont plus importants ou qu’elles sont tératogènes, mais elles restent utiles dans les cas difficiles
- Si toutes les options thérapeutiques ont échoué, demander pour la patiente une consultation auprès d’une clinique locales des infections transmises sexuellement, d’un gynécologue, d’un dermatologues ou d’un urologue
Les condylomes sont causés par plusieurs souches du VPH et se transmettent par contact de peau à peau durant l’activité sexuelle. Ils sont donc considérés comme une infection transmise sexuellement (ITS) 22 . Un certain nombre de traitements différents sont disponibles. Certains d’entre eux peuvent être appliqués par les patients eux-mêmes, tandis que d’autres exigent qu’ils soient administrés par une infirmière ou un médecin. Dans cet article, j’ai inclus des traitements plus anciens (p. ex. podophylline), dont l’utilisation pourrait maintenant être reléguée aux cas difficiles, parce que de nombreux omnipraticiens en pratique depuis des décennies les connaissent. Il pourrait leur être utile de savoir ce qu’il advient présentement de ces traitements. J’ai aussi inclus certains nouveaux traitements moins utilisés (interféron, sinécatéchine) parce que les lecteurs pourraient en avoir entendu parler et se questionnent à propos de leur utilisation.
Le diagnostic des condylomes se fait par inspection visuelle en les identifiant par l’apparence des lésions qui est conforme à celle d’une verrue. Ils peuvent apparaître sous forme de plaques papillomateuses ou de lésions plates et il peut y en avoir un seul ou plusieurs ou bien ils peuvent former un condylome acuminé (crête de coq). Leur couleur peut être celle de la peau ou varier de blanc à rose ou à brun. Chez la femme, ils peuvent se trouver sur le col, la vulve, dans le vagin, le méat urétral ou la région périanale. Chez l’homme, ils peuvent se situer sur le scrotum, la verge, le gland et sous le prépuce du pénis ou dans la région périanale 23 .
Le diagnostic différentiel peut inclure les glandes sébacées, une verrue séborrhéique, un molluscum contagiosum, le psoriasis, le lichen plan, un nævus mélanocytaire, un fibroépithéliome, une néoplasie et un condylome plat (syphilis) 23 . Il se peut qu’une biopsie soit parfois indiquée pour confirmer le diagnostic et exclure la possibilité d’un cancer. Il n’est pas recommandé de procéder au test du blanchiment après application d’une solution d’acide acétique de 3 % à 5 % (vinaigre domestique) parce qu’il n’est pas considéré suffisamment spécifique pour être utile 4 . Les types 16 et 18 du virus du papillome humain causent plus de 70 % des cas de cancer invasif du col 24 . Plus de 90 % des cas bénins de l’infection (condylomes) ont pour origine les types 6 et 11 15 .
La transmission du VPH au nouveau-né peut entraîner chez ce dernier une papillomatose laryngée. Étant donné qu’il s’agit d’un problème rare et non cancéreux et qu’il n’est pas clair si le nouveau-né est infecté durant l’accouchement ou postpartum, la césarienne préventive n’est pas recommandée (grade C, niveau II) 4 .
Des experts ont publié une opinion consensuelle à l’effet qu’il faudrait essayer de réduire la charge de VPH chez la femme enceinte en traitant les verrues génitales avant l’accouchement, quoiqu’il n’y ait pas de données probantes indiquant que de tels traitement réduisent la charge virale (niveaux I à III) 4 . Il n’y a pas assez de données probantes pour dire que le traitement des condylomes visibles éradique l’infection au VPH ou qu’il prévient la transmission du virus 4 , 25 .
Autres moyens de prise en charge et de prévention
Le vaccin quadrivalent contre le VPH protège contre les VPH de types 6, 11, 16 et 18, les souches qui causent communément les verrues bénignes et le cancer du col. Des études initiales chez des femmes ont démontré que son efficacité pour prévenir les condylomes se situe entre 90 % et 100 % 26 . Après l’instauration d’un programme de vaccination en 2007, une étude de suivi 4 ans après auprès de jeunes femmes sexuellement actives en Australie a fait valoir un déclin marqué dans la prévalence des verrues génitales, soit de 11,7 % à 4,8% dès 2009 et une réduction constante mais plus lente depuis. On lui a aussi associé une baisse cependant moins dramatique dans l’incidence des condylomes chez les hommes hétérosexuels, potentiellement en raison d’une exposition réduite au virus étant donné qu’un plus grand nombre de leurs partenaires étaient vaccinées 27 , 28 .
À l’heure actuelle au Canada, le vaccin quadrivalent contre le VPH est approuvé pour les femmes de 9 à 26 ans. Il est recommandé d’offrir le vaccin aux femmes qui ont des condylomes et qui ne l’ont pas encore reçu (3 doses à 0, 2 et 6 mois). Quoiqu’il ne guérisse pas une infection active au VPH, il peut aider à prévenir une réinfection par d’autres souches (en particulier à celles de types 16 ou 18 qui sont à risque plus élevé). Il y a des données probantes de grade A, niveau I à l’effet qu’il prévient les verrues génitales 23 , 27 .
Le vaccin quadrivalent contre le VPH a un avantage accru en matière de rentabilité; il réduit le fardeau sur le plan des coûts, car il prévient à la fois les condylomes et le cancer du col, par rapport à la vaccination contre seulement le cancer du col 3 .
En plus de l’administration du vaccin quadrivalent contre le VPH, les recommandations suivantes aident à prévenir et à prendre en charge les verrues génitales:
- Toutes les femmes devraient subir un test de Papanicolaou pour dépister une infection concomitante avec des souches cancérigènes.
- Il faudrait faire un dépistage d’autres ITS chez les femmes, conformément aux lignes directrices sur les ITS. Il n’est pas indiqué de faire un dépistage des condylomes chez les partenaires 4 . Il n’est pas nécessaire de traiter les verrues génitales à moins qu’elles soient symptomatiques.
- Il faudrait procéder à une anuscopie pour confirmer le diagnostic des condylomes symptomatiques dans l’anus (démangeaisons, douleur, saignements). Les verrues asymptomatiques peuvent être observées et un diagnostic n’est donc pas nécessaire. Elles peuvent se produire sans antécédents de pénétrations anales.
- Il y aurait peut-être lieu de discuter de contraception et d’en prescrire, en particulier si on utilise un traitement des condylomes qui est contre-indiqué durant la grossesse. N’oubliez pas que l’imiquimod peut affaiblir les dispositifs de protection en latex comme le condom ou le diaphragme.
- Les condoms offrent une protection, quoiqu’elle soit incomplète, contre la transmission du VPH (grade B, niveau II) 29 , 30 .
- Il est recommandé de faire un suivi 2 ou 3 mois après avoir obtenu la disparition des verrues pour vérifier une récurrence ou de nouvelles lésions.
- Les patients atteints de condylomes symptomatiques récalcitrants (difficiles à traiter) devraient faire l’objet d’une demande de consultation auprès d’une clinique locale des ITS, d’un gynécologue, d’un dermatologue ou d’un urologue.
Règlement du cas
Vous posez un diagnostic de condylomes. Vous faites un test de Pap et un dépistage de la gonorrhée et de la chlamydia. Vous dites à la patiente que les condoms pourraient aider à prévenir la transmission. Après avoir discuté la possibilité d’un traitement ou d’une observation, elle décide qu’elle aimerait traiter ses verrues génitales parce qu’elles la dérangent. Vous lui prescrivez un contraceptif oral avant de commencer le traitement et vous prenez des arrangements pour qu’elle reçoive un vaccin quadrivalent contre le VPH. Vous lui prescrivez de la crème d’imiquimod à 5 %, à appliquer à la maison 3 soirs par semaine pendant 16 semaines. Lorsque vous la voyez par la suite, 2 mois après la fin du traitement, il n’y a plus de condylomes visibles.
La présente révision était limitée par les données probantes disponibles en anglais au moment de la rédaction. Des synthèses systématiques sont disponibles concernant 5 des thérapies, et même dans ces cas, certaines des études utilisées dans les synthèses n’étaient pas de bonne qualité (p. ex. études sur le fluorouracile) 20 . D’autres thérapies ont fait l’objet de beaucoup plus de recherches antérieures (p. ex. imiquimod). Il n’y a pas beaucoup de renseignements sur l’innocuité durant la grossesse de l’imiquimod, de l’interféron et de la sinécatéchine. Dans certains cas, les résultats de la recherche restent à venir (p. ex. vaccin contre le VPH). Ce sujet mériterait d’être examiné à nouveau dans 4 ans.
Le moment et la façon de traiter les condylomes sont des décisions que devraient prendre ensemble le patient et le clinicien. Le choix du traitement devrait reposer sur la gravité des symptômes, tant psychologiques que physiques, et tenir compte des effets indésirables du traitement. La décision finale pourrait dépendre de l’étendue des verrues génitales et de la tolérance qu’a le patient aux traitements douloureux ou encore du temps que le patient est prêt à investir dans des traitements répétés. L’avènement de traitements que peuvent appliquer eux-mêmes les patients réduit le fardeau des visites fréquentes à la clinique.
POINTS DE REPÈRE DU RÉDACTEUR
- Presque toutes les verrues génitales sont bénignes et ne sont pas associées au cancer du col ou du pénis.
- Le traitement des condylomes a pour but d’atténuer les symptômes et la détresse émotionnelle. La plupart des cas de verrues génitales disparaîtront spontanément, habituellement dans un délai de 12 mois, si elles ne sont pas traitées.
- Aucune donnée probante ne corrobore que le traitement des condylomes visibles préviendra la transmission du virus.
- Le vaccin quadrivalent contre le virus du papillome humain est efficace pour prévenir les condylomes, mais il ne fera pas disparaître ceux déjà présents.
Notes en bas de page
Cet article donne droit à des crédits Mainpro-M1. Pour obtenir des crédits, allez à www.cfp.ca et cliquez sur le lien vers Mainpro.
The English version of this article is available at www.cfp.ca on the table of contents for the July 2013 issue on page 731 .
Cet article a fait l’objet d’une révision par des pairs.
Intérêts concurrents
Aucun déclaré
Références
Un condylome est une verrue de la peau et/ou des muqueuses qui se forme dans la région génitale, anale et parfois de la sphère ORL. Ces lésions sont liées au papillomavirus humain (HPV - Human Papilloma Virus). Il existe trois types de condylomes : le condylome acuminé, le condylome papuleux et le condylome plan. Différents traitements existent : les médicaments, la cryothérapie, le laser, ou encore une intervention chirurgicale. La plus grave complication de cette pathologie étant l’apparition d’un cancer du col de l’utérus.
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- Complications
Le condylome est une verrue génitale ou anale . Le condylome est une infection sexuellement transmissible fréquente et très contagieuse liée aux papillomavirus humains .
Qu’est-ce qu’un condylome ?
Un condylome est une verrue qui se forme dans la région génitale ou anale . On les retrouve donc sur les parties génitales, autour de l’anus ou à l’entrée du canal anal. Il s’agit généralement de lésions visibles , et plus particulièrement d’ excroissances indolores . Dans certains cas, il est possible d’être porteur du virus, mais asymptomatique.

Les femmes comme les hommes peuvent être concernés par cette maladie sexuellement transmissible qui est l’une des plus répandues dans le monde. Le condylome est lié au papillomavirus humain (HPV). Il existe plusieurs types de condylome :
- Les condylomes acuminés : Les condylomes acuminés ou papillomes sont les plus fréquents. Ils correspondent à des lésions bourgeonnantes roses ou grises qui reposent sur une sorte de pied. Ces excroissances de peau ou de muqueuse à crêtes dentelées, leur ont valu le surnom de “crête de coq”. Ils sont uniques ou multiples, localisés ou disséminés. Ce type de condylomes est quasi toujours bénin.
- Les condylomes papuleux : ils sont caractérisés par des papules multiples, rosées ou de couleur chair, avec une surface lisse.
- Les condylomes plans : ces condylomes se définissent par des taches rouges ou rosées parfois invisibles mais révélés par l’application d’acide acétique à 5%.
Quelles sont les causes d’un condylome ?
Les condylomes sont causés par le papillomavirus humain . Ce virus va en effet infecter la peau, ce qui va entraîner la création d’un condylome. Le papillomavirus humain est transmis lors d’un rapport avec un partenaire sexuel contaminé , lorsque des parties génitales et/ou anales internes ou externes entrent en contact direct. Les condylomes participent d’ailleurs à la transmission du virus, car il s’agit de lésions visibles.

Quels sont les symptômes d’un condylome ?
Les symptômes d’un condylome peuvent apparaître plusieurs mois, voire plusieurs années, après la contamination . Dans un premier temps, les condylomes sont reconnaissables à leur aspect et leur localisation . Il s’agit généralement d’ excroissances rosées de petite taille , que l’on retrouve sur la vulve, le périnée, le col utérin et autour de l’anus chez les femmes, et sur le pénis, plus particulièrement sur le prépuce et le gland, mais aussi dans la région périanale pour les hommes. Les symptômes de ces verrues génitales peuvent également être des démangeaisons au niveau local . Enfin, les condylomes entraînent parfois des saignements , notamment pendant les rapports sexuels.

Comment diagnostiquer un condylome ?
Dans un premier temps, le médecin spécialiste peut réaliser un examen à l'œil nu pour repérer les condylomes. Lorsque les verrues génitales sont présentes dans l’anus, le médecin va procéder à une anuscopie pour explorer le canal anal. Le condylome chez l’homme peut aussi nécessiter une urétroscopie pour examiner le méat urétral (urètre).
Le condylome chez la femme nécessite quant à lui de procéder à un examen gynécologique complet , accompagné d’ un frottis cervico-utérin . Ce dernier examen permet en effet de réaliser un prélèvement cervical qui permettra de détecter la présence de papillomavirus.
Il est important de noter que les partenaires sexuels des personnes touchées par des condylomes doivent également procéder à un dépistage et être examinés par un médecin spécialiste.
Quel traitement pour un condylome ?
Il existe plusieurs modes de traitement pour un condylome . Tous ces traitements ont pour objectif de faire disparaître ces verrues génitales , mais aussi d’éviter les éventuelles récidives. Dans un premier temps, les patients peuvent toujours appliquer eux-mêmes un traitement médicamenteux au niveau local, comme la podophyllotoxine , qui détruira les lésions. Sur les lésions de petites tailles, la cryothérapie , qui est un traitement du condylome par le froid, peut souvent être préconisée. Le médecin spécialiste peut également faire disparaître les lésions à l’aide d’un laser ou d’un courant électrique , s’il juge cette méthode plus adaptée. Enfin, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour retirer les condylomes .
Les rapports sexuels devront être par la suite protégés pendant 3 mois après guérison en l’absence de récidive.
Un bilan de recherche des autres maladies sexuellement transmissibles (sida, syphilis, chlamydia , gonocoque, hépatite B ) sera systématiquement prescrit chez la personne infectée ainsi que chez l’ensemble de ses partenaires.
Dans tous les cas, il est nécessaire de consulter régulièrement un dermatologue qui réalisera des examens médicaux pour suivre l’évolution de la maladie.
Quelles sont les complications possibles d’un condylome ?
Les condylomes étant liés au papillomavirus humain, l’un des principaux risques de complications en rapport avec le papillomavirus est l’apparition d’une lésion évoluant vers une lésion cancéreuse au niveau des organes génitaux. Il s’agit plus particulièrement du cancer du col de l’utérus . Certains types de papillomavirus humains causant les condylomes peuvent également augmenter le risque d’apparition de cancers de la bouche et de la gorge .
Comment prévenir l’apparition de condylome ?
La vaccination.
La vaccination contre les infections à HPV protège contre des types de HPV qui causent le cancer du col de l’utérus et les condylomes. Elle est recommandée pour toutes les jeunes filles et tous les jeunes garçons de 11 à 14 ans avec un rattrapage vaccinal possible entre 15 et 19 ans. Elle est également recommandée chez l’homme homosexuel jusqu’à 26 ans révolus. La vaccination protège mieux lorsqu’elle est faite avant les premiers rapports sexuels et donc avant d’avoir été exposé au virus HPV.
En France, un vaccin contre les papillomavirus est distribué et remboursé depuis la fin de l’année 2007 . Ce vaccin est recommandé pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma à 2 doses à six mois d'intervalle (M0-M6). Pour ceux qui n'auraient pas été vaccinés à 14 ans, un rattrapage de la vaccination est recommandé pour les jeunes femmes et les jeunes hommes entre 15 et 19 ans inclus : trois doses sont alors nécessaires. Ce vaccin permet de lutter efficacement contre plusieurs souches de papillomavirus, dont certaines sont responsables de lésions pré cancéreuses.
Le préservatif
Le condylome étant une maladie sexuellement transmissible, l’efficacité du préservatif se discute concernant la prévention des infections par HPV. Les virus HPV se transmettent par contact direct au cours d’une relation sexuelle (caresses, relations orales, relations vaginales, relations anales, simples frottements entre organes génitaux, … etc). Son intérêt a cependant été démontré chez la femme vis-à-vis des infections à HPV du col et de la vulve.
La prévention
Afin de prévenir efficacement l'apparition de cette maladie sexuellement transmissible, ainsi que des autres MST (VIH par exemple) il est également nécessaire de réaliser un dépistage régulièrement. La prévention des lésions condylomateuses et précancéreuses ce fera chez l’homme grâce à un examen clinique, les femmes devront quand a elle bénéficier d’un examen gynécologique complet (périnée, vulve, vagin, col) et d'un frottis cervico-utérin.
Les recommandations par les autorités de santé pour le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico vaginal (FCV) est la suivante :
- Un premier frottis à 25 ans, un second à l’âge de 26 ans puis le test de dépistage est réalisé tous les 3 ans par examen cytologique (FCV puis analyse de l’aspect des cellules).
- À partir de 30 ans, le dépistage est réalisé tous les 5 ans par test HPV-HR (FCV puis recherche d’ADN de virus HPV à haut risque de cancer dans les cellules).
Cet article médical a été relu et validé par un médecin spécialiste en gynécologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.
Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.
Vous trouverez ci-dessous, les praticiens gynécologues au sein des hôpitaux privés ELSAN , qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.
Vos questions fréquemment posées :
Est-ce que le condylome est dangereux .
Un condylome peut devenir dangereux s’il évolue en cancer du col de l’utérus .
Comment on attrape des condylomes ? Qui le transmet ?
Les condylomes s’attrapent avec le papillomavirus lors d’un rapport avec un partenaire sexuel contaminé .
Comment se débarrasser et enlever un condylome ?
Le plus souvent, les condylomes sont retirés par un professionnel de la santé. Pour enlever un condylome, il existe plusieurs traitements :
- L’azote liquide ou une électrocoagulation (utilisation d’un courant électrique pour détruire les cellules de la verrue génitale).
- Un laser peut aussi être utilisé localement.
- La solution de podofilox vendue sous les noms Condyline ou Wartex qui brûle les verrues.
- Une crème d’imiquimod qui stimule la réponse du système immunitaire.
Quand les condylomes sont-ils contagieux ?
Les condylomes sont le plus contagieux lorsque les verrues génitales sont visibles .
Article écrit le 30/06/2023, vérifié par Dr Michel MENARD , CHP Brest - Keraudren
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Les condylomes (verrues génitales)

Les condylomes génitaux sont des infections transmissibles sexuellement (ITS) assez courantes chez l'homme et la femme. Comment reconnaît-on un condylome ? Comment s'en débarrasser ?
Définition, causes, rôles, diagnostic et traitements… Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les condylomes génitaux.
Les condylomes génitaux, qu'est-ce que c'est ?
Les condylomes génitaux, aussi appelés verrues génitales, sont des infections transmissibles sexuellement (IST) assez courantes.
Ils sont dus aux papillomavirus humains (VPH). Les condylomes se manifestent sous la forme de petites verrues au niveau des organes génitaux.
Selon certaines estimations, entre 50 et 70 % de la population sexuellement active sera au contact des virus VPH au cours de sa vie, l’organisme de la plupart de ces personnes s’en débarrassant spontanément. Et environ 1 % de la population est atteinte de condylomes.
Signes de condylomes génitaux chez l’homme
En cas de signes de condylomes génitaux chez l’homme, on retrouve :
- des verrues sur le gland, le frein, le prépuce, l’orifice urinaire et autour de l’anus.
Des démangeaisons peuvent être déclenchées par les condylomes. Une gêne, une honte, une souffrance morale peuvent accompagner ces condylomes, particulièrement lorsqu’ils sont très visibles, et cela peut retarder la consultation chez un médecin
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Signes de condylomes génitaux chez la femme
En cas de condylomes chez la femme, on retrouve les symptômes suivants :
- des verrues sur la vulve, les parois vaginales, le col utérin, le périnée , le méat urétral (ouverture pour uriner) et autour de l’anus ;
- des saignements lors des rapports sexuels ;
- des démangeaisons ou de l’inconfort.
Quelles sont les causes des condylomes génitaux ?
Il existe une centaine de souches de VPH dont, quelques-unes peuvent être à l’origine des condylomes génitaux, notamment les types 6 et 11 pour 90 % des cas. Ces derniers sont très contagieux et se transmettent par contact sexuel, voire même par contact peau à peau.
Les complications possibles
Certains types de VPH sont associées (HPV 16 ou 18) au cancer du col de l’utérus, au cancer de la vulve, au cancer de l'anus et plus rarement au cancer du pénis. Avec le temps, certaines verrues génitales peuvent se transformer en lésions précancéreuses, puis en cancer. Des frottis du col utérin (test de Pap) permettent de détecter les éventuelles transformations précancéreuses, et donc de les traiter avant le stade de cancer.
Les condylomes nombreux peuvent parfois occasionner des problèmes lors d’un accouchement. Très rarement, les enfants nés de mères porteuses de condylomes génitaux peuvent présenter des condylomes dans la gorge ou l'arbre respiratoire (papillomatose), nécessitant alors une prise en charge chirurgicale.

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Condylome : que faire en cas de verrue génitale ?
Le condylome est une verrue des parties génitales. Généralement sans gravité, cette infection sexuellement transmissible révèle toutefois une contamination à un ou plusieurs papillomavirus humains. Certains de ces virus étant facteurs de cancer, une prise en charge est recommandée.
Publié le 7 janv. 2021 par Dora Laty Dre Alexandra Arfi, gynécologue obstétricienne des Hôpitaux Universitaire Est-Parisien, Tenon (Paris XXe)

- Par verrues externes, on entend les verrues visibles sur la peau. Votre médecin pourra aussi vous recommander de les faire enlever par cryothérapie, technique qui consiste à bruler les verrues avec de l'azote liquide. Si les verrues sont présentes sur certains tissus fragiles, comme une muqueuse, l'urètre ou l'intérieur du vagin, il recommandera une autre méthode.
- Enfin, il existe l'exérèse chirurgicale (incision) qui ne se pratique que si la zone touchée est étendue ou si le patient souffre d'une pathologie, comme une défaillance du système immunitaire.

- Il est important que votre médecin vous explique et vous montre comment appliquer ces produits. Une mauvaise application serait au mieux inefficace, au pire aggraverait votre situation à cause des effets secondaires.
- Il existe trois grands types de pommade ou de gels : ceux à base d'imiquimod, ceux à la podophyllotoxine et ceux à l'extrait de Camellia sinensis . Demandez à votre médecin la durée de traitement avec le produit qu'il vous prescrira.

- Ces pommades sont agressives pour une peau saine, c'est pourquoi il est important de bien se laver les mains après application. Ce lavage est d'autant plus obligatoire que, sans nettoyage, vous risquez de propager ces verrues.

- Si la pommade est fortement concentrée, il faut traiter trois fois par semaine, le soir de préférence.
- Si la pommade est faiblement concentrée, il faut traiter chaque soir.
- En fonction du dosage de la pommade, vous devrez nettoyer la partie malade toutes les six à dix heures.

- Normalement, il faut quatre cycles de trois jours de traitement, coupés par quatre jours de repos.
- Demandez à votre médecin à quel moment et comment vous devez nettoyer la zone touchée.
- Votre médecin ne vous prescrira jamais qu'un seul type de pommade. S'il vous prescrivait de la podophyllotoxine, suivez bien bien ses indications et ne prenez rien d'autre.

- Notez que vous ne devez utiliser qu'une seule classe de pommade à la fois. Si votre médecin vous prescrivait de l'extrait de Camellia sinensis , n'utilisez ni podophyllotoxine ni imiquimod.
- Il est possible que votre médecin vous prescrive un premier traitement, puis en change un peu plus tard.

- Si vous mettez une gaze, changez-la deux fois par jour ou après votre douche.
- Vous pouvez aussi protéger la zone atteinte avec des serviettes hygiéniques que vous changerez deux à trois fois par jour.

Soigner chimiquement ou chirurgicalement des verrues

- Pour que vous ne sentiez absolument rien pendant l'intervention, le médecin procèdera à une anesthésie locale. Après intervention, il se peut que vous ressentiez une petite douleur ou un œdème, mais tout devrait rentrer dans l'ordre en quelques jours. Pour le traitement par laser, on peut ressentir une gêne, mais jamais de douleur.
- Si vous prenez rendez-vous chez un spécialiste (dermatologue, urologue ou gynécologue), il est possible qu'il vous opère sur place s'il a assez de temps, sinon il vous fixera un autre rendez-vous.
- Votre généraliste ne pourra pas vous traiter, faute d'expérience ou de matériel. Il vous adressera alors à un confrère plus expérimenté de votre secteur [11] X Source fiable Mayo Clinic Aller sur la page de la source .
- Vous pouvez aussi vous faire opérer de vos verrues dans un hôpital ou une clinique.

- N'oubliez jamais de vous laver soigneusement les mains après avoir traité des verrues génitales, la transmission est si facile.

- Dans de très rares cas, les cloques ou l'incision sont susceptibles de s'infecter. Contactez sans tarder votre médecin si une rougeur ou un œdème persiste au-delà de 24 à 48 heures. Il en va de même si vous voyez que du pus s'en échappe.

- En fonction du protocole choisi, vous serez amené à faire des injections deux à trois fois par semaine pendant trois à huit semaines.
Gérer une infection à PVH

- L'infection à PVH chez l'homme est le plus souvent asymptomatique, d'où la difficulté à la déceler. À titre prophylactique, il serait souhaitable pour des personnes venant de se rencontrer et désirant avoir des rapports de se faire dépister pour le PVH.
- Les chercheurs ne savent pas encore expliquer pourquoi le virus entre en phase de latence, même s'ils pensent que c'est une question de système immunitaire, lequel peut mettre, pour des raisons qu'on ignore, en sommeil le virus pendant un ou deux ans [16] X Source de recherche .

- Demandez à votre médecin un peu plus d'explications sur le type de PVH que vous avez contracté. En effet, il en existe plus d'une centaine. Certains d'entre eux peuvent entrainer chez la femme, pour des raisons obscures, un cancer du col de l'utérus [18] X Source de recherche .
- Il n'est pas toujours simple de parler de ce sujet avec d'autres, mais soyez honnête et dites ce qu'il en est. Dites à la personne concernée que vous suivez un traitement, que vous ne savez pas comment et depuis quand vous êtes porteur et qu'il serait sage qu'elle fasse elle aussi un test [19] X Source de recherche .
- Vous devez rassurer un nouveau partenaire sans pour autant déballer toute votre vie amoureuse. Annoncez-lui clairement et honnêtement les choses, ne cachez pas, par exemple, que vous avez déjà été traité pour des verrues. Vous déciderez à deux ce qu'il convient de faire.

- La durée d'abstinence va dépendre en fait du type de traitement qui vous a été prescrit par le médecin.
- Le traitement des verrues, répétons-le, n'éradique pas le virus, et à ce titre, vous êtes potentiellement contagieux.

Avertissements
Wikihows en relation.

- ↑ https://www.aad.org/public/diseases/contagious-skin-diseases/genital-warts# treatment
- ↑ https://www.cdc.gov/std/tg2015/warts.htm
- ↑ https://www.mayoclinic.org/drugs-supplements/podofilox-topical-route/proper-use/drg-20065560
- ↑ https://myhealth.alberta.ca/Health/medications/Pages/conditions.aspx?hwid=fdb9193
- ↑ https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/genital-warts/diagnosis-treatment/drc-20355240
- ↑ https://www.dermnetnz.org/topics/cryotherapy/
- ↑ http://www.uofmhealth.org/health-library/hw104291
- ↑ https://www.cdc.gov/std/hpv/hpvandmen-fact-sheet-february-2012.pdf
- ↑ http://www.nccc-online.org/hpvcervical-cancer/hpv-and-relationships/
- ↑ https://www.aad.org/public/diseases/contagious-skin-diseases/genital-warts# tips
- ↑ http://kidshealth.org/en/teens/stds-talk.html
- ↑ https://medlineplus.gov/genitalwarts.html
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Condylomes et dysplasie

PARTENAIRES

Quels examens ?
Frottis du col (Pap Test) : détecter les patientes à risque de condylomes et de dysplasies (dépistage). Colposcopie : examen avec une loupe et des colorants pour déterminer si une lésion existe et la prélever (biopsie). Biopsie : prélèvement qui permet de déterminer au microscope le type de lésions (diagnostic) et d'envisager le traitement.
Condylomes et Dysplasie
Au niveau du col de la matrice (utérus) et de la peau de la région intime, des virus peuvent provoquer des sortes de verrues (condylomes) ou une modification des cellules (dysplasie).
Il ne s'agit pas d'un cancer
On appelle ces lésions : "dysplasies légères, modérées ou sévères" ou "lésions de bas ou de haut grade" (LSIL, HSIL). Elles peuvent être détectées par le frottis de dépistage, raison pour laquelle il est important de faire des contrôles réguliers (Pap test). Parfois, on ne connaît pas précisément la signification de ces lésions. Elles sont alors appelées ASCUS. Les condylomes et les dysplasies touchent de plus en plus de femmes.
Ils sont provoqués par une famille de virus, cousins des virus des verrues de la peau. Ils sont appelés "virus du papillome humain (HPV) et sont transmis surtout par voie sexuelle lors des premiers rapports (40 % des femmes de moins de 20 ans sont porteuses du virus).
Le virus ne s'installe que dans la peau de la région intime, du vagin, du col de la matrice et ne va pas à l'intérieur du corps. Le passage du virus au bébé, lors d'une grossesse, est rare.
Le virus peut infecter toute la peau de cette région et rester "endormi" de nombreuses années. Le préservatif est efficace contre les maladies sexuelles transmises par le sperme (HIV, Hépatite B et C, etc...) mais ne protège que partiellement contre ces virus "endormis" ou contre la transmission liée aux lésions en dehors du vagin, du col et du pénis (par exemple : vulvaires). Le partenaire masculin est porteur mais ne souffre que rarement de dysplasies.
Le virus provoque parfois des lésions peu graves (LSIL, bas grade) qui guérissent souvent toutes seules (immunité), et parfois des lésions plus sérieuses (HSIL, haut grade) qui nécessitent un traitement local. Le traitement et efficace contre ces lésions mais n'élimine pas tous les virus. Il peut donc y avoir des récidives (5-10 %) après le traitement (favorisées par le tabagisme).
Une biopsie est nécessaire avant le traitement. les lésions dont l'origine reste incertaine (ASCUS) ne nécessitent en général qu'un examen attentif (colposcopie).
Les lésions de bas grade (LSIL) peuvent être surveillées puisqu'elles guérissent souvent toutes seules et ne seront traitées que si elles persistent, si elles évoluent en lésion de haut grade ou contiennent un virus HPV à haut risque (patientes de plus de 30 ans).
Les lésions de haut grade (HSIL) sont traitées, souvent en anesthésie locale, en enlevant cette lésion à l'aide d'une sorte de bistouri électrique (anse ou aiguille diathermique) ou par laser. Ce traitement est en général bien supporté et n'influence ni la fertilité ni une future grossesse s'il n'est pas répété à plusieurs reprises.
Article original: http://www.chuv.ch/dgo/dgo_home/dgo_patients/dgo_consultation_special_colpo/dgo_consultation_special_colpo_info.htm

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Condylome acumine vulvaire géant au cours de la grossesse
Hadiza moutari soulé, fatima zohra fdili alaoui.

Received: 21 Sep 2020 - Accepted: 12 Nov 2020 - Published: 26 Nov 2020
Domain : Obstetrics and gynecology
Keywords : Grossesse, vulve, condylome géant
© Hadiza Moutari Soulé et al. PAMJ - Clinical Medicine (ISSN: 2707-2797). This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution International 4.0 License (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/), which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Cite this article: Hadiza Moutari Soulé et al. Condylome acumine vulvaire géant au cours de la grossesse. PAMJ - Clinical Medicine. 2020;4:118. [ doi : 10.11604/pamj-cm.2020.4.118.26194 ]
Available online at: https://www.clinical-medicine.panafrican-med-journal.com/content/article/4/118/full

Images in clinical medicine

Condylome acumine vulvaire géant au cours de la grossesse
Giant vulvar condyloma acuminata during pregnancy
Hadiza Moutari Soulé 1,& , Fatima Zohra Fdili Alaoui 1
1 Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Service de Gynécologie-Obstétrique, CHU Hassan II de Fès, Fès, Maroc
& Auteur correspondant Hadiza Moutari Soulé, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Service de Gynécologie-Obstétrique, CHU Hassan II de Fès, Fès, Maroc
External anogenital condylomata acuminata associated with papillomavirus infection are common during pregnancy with a low risk of transmission during childbirth. We report a case of a giant condyloma acuminata infected during pregnancy. This was a 28-year-old primigravidae patient at 36 weeks of gestation, with no previous pathological history, who consulted for vulvar swelling with smelly leucorrhoea and tension type pain rated at 4 on the visual analogue scale. On examination, a huge mass was found on the entire vulva, not allowing individualizing the large as the small lips as well as the clitoris. The vagina was accessible and the vaginal walls were without any particularity at the vaginal touch. The speculum examination was difficult. The patient was placed under parenteral antibiotics, palliative analgesics and local care. The evolution was favorable after antibiotic treatment with a slight regression in the size of the mass. The biopsy had returned in favor of a condyloma acuminata. At 39 weeks and 4 days of gestation, the patient gave birth vaginally at home despite the indication of a scheduled cesarean. No perineal complications were found on examination and the post-partum evolution were simple. The patient was referred to dermatology with possible surgical management with plastic surgeons. Condylomatous lesions may regress spontaneously after childbirth as they may persist and require specific management. Caesarean section is not systematic but size and breech may require it.
Key words: Pregnancy, vulva, giant condyloma

Les condylomes acuminés ano-génitaux externes liés à l´infection à papillomavirus sont fréquents pendant la grossesse avec un risque de transmission faible au moment de l´accouchement. Nous rapportons un cas de condylome acuminé géant surinfecté au cours de la grossesse. Il s´agissait d´une patiente de 28 ans enceinte à 36 SA, primigeste sans aucun antécédent, ayant consulté pour tuméfaction vulvaire avec leucorrhées malodorantes et douleur à type de tension évaluée à 4 sur l´échelle visuelle analogique. A l´examen, on objectivait une énorme masse prenant toute la vulve, ne permettant pas d´individualiser les grandes ni les petites lèvres et le clitoris. L´orifice vaginal était accessible et les parois vaginales étaient sans particularité au toucher vaginal. L´examen au spéculum était difficile. La patiente a été mise sous antibiotiques par voie parentérale, antalgiques pallier 1 et des soins locaux. Les suites étaient favorables après traitement antibiotique avec une discrète régression de la taille de la masse. La biopsie était revenue en faveur d´un condylome acuminé. A 39 semaines d´aménorrhée et 4 jours, la patiente a accouché à son domicile par voie basse malgré l´indication d´une césarienne programmée. Aucune complication périnéale n´était objectivée à l´examen et les suites du post partum étaient simples. La patiente a été adressée en dermatologie avec éventuelle prise en charge chirurgicale avec des plasticiens. Les lésions condylomateuses peuvent régresser spontanément après l´accouchement comme elles peuvent persister et nécessiter une prise en charge spécifique. La césarienne n´est pas systématique mais la taille et le siège peuvent l´imposer.
Figure 1 : condylome acuminé vulvaire géant au cours de la grossesse
This article authors
- Hadiza Moutari Soulé
- Fatima Zohra Fdili Alaoui
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La raison ? Une baisse relative de l'immunité, et l'augmentation des hormones stéroïdiennes. Quelles sont les causes de ce papillomavirus ? Le condylome se transmet par un contact de la peau, le plus souvent lors d'un rapport sexuel. Il touche le plus fréquemment la zone génitale et anale.
PRISE EN CHARGE GROSSESSE ET CONDYLOMES Lors d'une consultation obstétricale : si constatation d'une condylomatose diffuse du périnée et /ou de la filière génitale : 1/ Adresser en colposcopie au Dr LETHAI : numéro secrétariat : 01-42-17-77-31 à 28SA ; si RDV impossible en raison d'un problème de planning, il y a également des
Condylomes et grossesse. 1. Condylomatose maternelle : La grossesse favorise l'apparition des condylomes et leur croissance puisqu'ils sont 3 fois plus fréquents au cours de la gestation qu'en dehors et qu'ils se présentent, en cette circonstance, essentiellement sous la forme acuminée (au niveau du vagin et de la vulve), parfois ...
Sur les parties génitales, les condylomes se développent principalement sur le prépuce et le gland chez l'homme, sur la vulve et le col de l'utérus chez la femme, plus rarement dans le vagin et de façon exceptionnelle à l'intérieur de l'urètre (canal urinaire).
Traitement. Condylomes externes < 3 cm et condylomes du vagin. Condylomes externes > 3 cm ; condylomes cervicaux, intra-urétraux, rectaux, oraux et condylomes chez la femme enceinte ou allaitante. Les condylomes sont des tumeurs cutanées ou muqueuses bénignes dues à certains papillomavirus (HPV). Signes cliniques.
La condylomatose est une pathologie bénigne fréquente chez les sujets ayant débuté leur activité sexuelle, dont les sérotypes 6 et 11 du papillomavirus humain (HPV) sont responsables dans 70 à 100 % des cas [1]. Le taux de transmission de l'HPV au cours d'un rapport sexuel est de 5 à 100 % [2].
Condylomatoses vulvo-vaginales et périnéales pendant la grossesse. Médecine humaine et pathologie. 2010. �hal-01885795�. AVERTISSEMENT . Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle de l'auteur.
Introduction. Les condylomes acuminés ano-génitaux externes, expression d'une infection à papillomavirus (HPV), est une affection fréquente de la femme enceinte (0,5 à 3 %) du fait d'une immunodépression relative et de l'augmentation des hormones stéroïdiennes.
Introduction. Les condylomes acuminés ano-génitaux externes, expression d'une infection à papillomavirus (HPV), est une affection fréquente de la femme enceinte (0,5 à 3 %) du fait d'une immunodépression relative et de l'augmentation des hormones stéroïdiennes.
Une femme de 24 ans se présente à votre cabinet et se plaint d'avoir depuis 3 mois des petites «bosses» sensibles qui piquent sur la vulve. Elle est une cycliste de compétition et, lorsqu'elle fait du vélo, ces bosses sont irritées et saignent même parfois.
Il s'agit généralement d' excroissances rosées de petite taille, que l'on retrouve sur la vulve, le périnée, le col utérin et autour de l'anus chez les femmes, et sur le pénis, plus particulièrement sur le prépuce et le gland, mais aussi dans la région périanale pour les hommes.
Les condylomes se manifestent sous la forme de petites verrues au niveau des organes génitaux. Selon certaines estimations, entre 50 et 70 % de la population sexuellement active sera au contact...
Fiches maladies. Condylome : que faire en cas de verrue génitale ? Le condylome est une verrue des parties génitales. Généralement sans gravité, cette infection sexuellement transmissible révèle toutefois une contamination à un ou plusieurs papillomavirus humains. Certains de ces virus étant facteurs de cancer, une prise en charge est recommandée.
régressent dans 50 % des cas ; se stabilisent dans 40 % des cas ; s'aggravent dans 10 % des cas. 83 % des condylomes génitaux que l'on met en évidence pendant la grossesse disparaissent après l'accouchement (dans le post-partum) ;
Le condylome, aussi appelé verrue génitale (généralement sur la vulve ou autour de l'anus) est une maladie sexuellement transmissible due à l'infection par le papillomavirus humain ( HPV ). Il est généralement sans gravité et est assez courant. Quels sont les symptômes chez l'homme ? La femme ? Est-ce contagieux ? Dangereux ?
les femmes lors de leur apparition. Les condylomes se manifestent chez les femmes jeunes, dans les premières années de leur vie sexuelle. Il touche ainsi 1% des femmesactives sexuellement, [1] et donc potentiellement les femmes enceintes, ce qui est un facteur de stress supplémentaire dans cette période de fragilité.
Le plus souvent, les verrues ano-génitales apparaissent au début de la vie sexuelle, avec un pic de prévalence entre 20 et 25 ans, et une nette baisse après 30 ans. Les souches virales de Papillomavirus humains les plus impliquées sont : Le HPV 6 ; Le HPV 11. La transmission se fait par :
Méthode 1. Soigner des verrues génitales avec une pommade. Télécharger l'article. 1. Faites-vous prescrire un produit adapté. N'utilisez surtout pas ces produits pour verrues délivrés en vente libre dans les pharmacies. Ces verrues génitales sont particulières. Montrez-les à votre généraliste ou à votre dermatologue.
Au niveau du col de la matrice (utérus) et de la peau de la région intime, des virus peuvent provoquer des sortes de verrues (condylomes) ou une modification des cellules (dysplasie). Il ne s'agit pas d'un cancer. On appelle ces lésions : "dysplasies légères, modérées ou sévères" ou "lésions de bas ou de haut grade" (LSIL, HSIL).
Des verrues peuvent apparaître plusieurs mois après la contamination par le virus. Une transmission indirecte (eau, linge de toilette par exemple) est possible bien que rare. Il existe aussi un risque de transmission de la mère à l'enfant lors de l'accouchement. Condylomes et cancer.
Quant au condylome, il apparaît 3 à 6 mois après le rapport sexuel contaminant, mais le virus peut également rester endormi dans l'organisme pendant des mois, voire des années. À noter que 80 % de la population a déjà rencontré ce virus au cours de sa vie mais que le plus souvent le système immunitaire s'en débarrasse sans séquelle.
At 39 weeks and 4 days of gestation, the patient gave birth vaginally at home despite the indication of a scheduled cesarean. No perineal complications were found on examination and the post-partum evolution were simple. The patient was referred to dermatology with possible surgical management with plastic surgeons.
2 - Les nausées de grossesse. Ce trouble digestif est le plus fréquent pendant la grossesse, surtout au cours des trois premiers mois. En général, elles apparaissent 4 à 6 semaines de grossesse après les dernières règles.Elles atteignent ensuite un pic entre 8 et 12 semaines et s'arrêtent généralement entre 15 et 17 semaines. Néanmoins, certaines femmes enceintes ne ressentent ...