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Mise à l’eau du nouveau maxi-trimaran Ultim Banque Populaire XI

29 Avril 2021

Rédigé par ActuNautique Magazine

Le maxi-trimaran Ultim Banque Populaire XI a été mis à l’eau ce mardi 27 avril, à Lorient. 

Mise à l’eau du nouveau maxi-trimaran Ultim Banque Populaire XI

C’est le troisième trimaran construit et développé par le Team Banque Populaire et les équipes du chantier CDK Technologies, après 24 mois de travaux.

CDK Technologies a construit la plupart des bateaux Banque Populaire, dont le maxi-trimaran Banque Populaire V en 2008, le plus grand multicoque de course existant.

Avec le nouvel Ultim Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h, le chantier livre son quatrième géant après Banque Populaire V (aujourd’hui Spindrift 2 , de Yann Guichard), le Macif de François Gabart en 2015 et le Banque Populaire IX d’Armel Le Cléac’h en 2017.

La sortie de ce nouveau trimaran géant constitue une belle réussite pour les équipes du chantier, qui ont su se réorganiser malgré les perturbations liées à la pandémie de Covid-19.

Maître d’œuvre de la construction, CDK Technologies a sous-traité la coque centrale et les flotteurs chez ses partenaires Multiplast, à Vannes, et Fibre Mechanics, à Lymington, au Royaume-Uni. 

Ce nouveau trimaran a été dessiné par les architectes du cabinet VPLP et Gsea Design (calcul structurel), et innove au niveau de ses plans porteurs et de ses foils, deux fois plus grands que les précédentes générations. Il devrait aussi être plus robuste, pour mieux intégrer les contraintes du vol. 

CDK Technologies s’est lancé avec succès dans la fabrication de foils de grande taille, en profitant des performances de son autoclave de grande envergure (4m de diamètre et 25m de long, 200°C, 10 bars) unique en Europe. Le chantier a mis au point pour ces foils de grande taille une technique de fabrication particulièrement innovante, permettant d’optimiser la conception du profil et les différentes phases de fabrication.

Près de 100 personnes s’activent de près ou de loin autour du Maxi Banque Populaire XI depuis avril 2019. Sa construction aura nécessité 24 mois, 150 000 heures de travail, dont 100 000 pour le seul chantier CDK Technologies.

Pour Bertrand Magnin, le Directeur du Développement Banque Populaire : « Nous sommes très fiers de la mise à l’eau de ce bateau qui témoigne de notre foi dans l’entrepreneuriat, dans la collaboration ainsi que dans la transmission. Nous tenons à remercier les 150 entreprises et leurs collaborateurs ainsi que le Team Banque Populaire qui ont permis la construction de ce magnifique Trimaran . »

Ronan Lucas, Directeur du team Banque Populaire : « C’est toujours un immense plaisir de travailler avec CDK Technologies depuis tant d’années. Pour ce projet aussi complexe qu’ambitieux, nous avons développé à nouveau une collaboration, une cohésion et une synergie exceptionnelles. Notre travail en commun, constructif de bout en bout, nous a permis de trouver des solutions optimales pour pallier les difficultés techniques, être à la hauteur de nos ambitions et mettre à l’eau un géant aussi innovant que performant . »

Armel Le Cléac’h, skipper du Maxi Banque Populaire XI : « Je tiens à remercier l’ensemble des équipes de CDK Technologies pour leur engagement, leur sens de l’écoute et leur professionnalisme lors de la construction de Banque Populaire XI. Je sais à quel point ils se sont mobilisés, ont redoublé d’efforts et se sont surpassés pour ce projet. J’ai apprécié grandement les synergies et la confiance mutuelle entre Le Team Banque Populaire et CDK Technologies tout au long de ces deux années à travailler ensemble. Ils ont su relever cet énorme défi et peuvent être fiers de son aboutissement. Le bateau est prêt et techniquement très abouti, l’idéal pour relever les grands défis qui nous attendent. »

Stéphane Digard, Directeur Industriel de CDK technologies : « Travailler avec Une équipe de premier plan comme le Team Banque Populaire nous pousse à améliorer sans cesse nos standards de construction. Notre réussite est basée sur un très haut niveau de confiance mutuelle, et les projets se réalisent toujours dans un esprit constructif au service de la performance . »

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Launch of the new Maxi Trimaran Banque Populaire XI: the Ultim class epitome of audacity!

16 metric tons, 32 meters in length, and 23 meters wide: the Banque Populaire XI is the fruit of 24 months of construction work performed by 150 mostly French and locally based companies.

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The construction of this new 16 metric ton, 32m long, 23m wide, and 37m high ‘Ultim’ class racing trimaran to be skippered by Armel Le Cléac'h required the expertise of 150 companies to ensure its completion in 24 months despite the health crisis!

 A synthesis of high technology and fine craftsmanship, this giant of the seas was recently launched on April 27 in Lorient (Brittany). An epitome of audacity, with its S-shaped foils about twice the size of those fitted to previous generations (an application of advanced research in aerodynamics as used in Formula 1 racing cars), Banque Populaire XI is the result of a technological, technical, human and logistical feat that makes it the latest jewel in the crown of the nautical industry and of competitive sailing in general.  

Team Banque Populaire drew on the expertise of no fewer than 150 mostly French and locally based companies for the vessel’s design and construction . As a major player in ocean racing both as sponsor and ship-owner, Banque Populaire used this opportunity to support craftsmen, engineers and architects, true to its DNA as a bank working closely with all types of entrepreneur. This initiative also enables the bank to demonstrate its active involvement in promoting the status of all those contributing to the ‘blue economy,’ a sector embracing all economic activities related to the marine environment.

Another challenge now awaits the team with the first trial runs for Armel Le Cléac'h and his co-skipper Kevin Escoffier in preparation for the start of the Transat Jacques Vabre Normandy Le Havre race in November later this year.   THE BANQUE POPULAIRE XI MAXI TRIMARAN IN FIGURES

  • 32 meters in length, 23 meters wide, weighing 16 metric tons
  • 24 months in the making4,500 hours of preparatory work (design, architecture, plan, simulation carried out by the VPLP firm of naval architects) 
  • 300 production blueprints
  • 150 companies involved
  • 150,000 hours of work (including more than 100,000 hours for the CDK Technologies shipbuilding facility alone) 

@PHOTO / Vincent Curutchet

  • Yachting World
  • Digital Edition

Yachting World cover

Extraordinary boats: Banque Populaire XI

Yachting World

  • July 27, 2021

Rupert Holmes gets the inside line on the new Banque Populaire XI the latest Ultime from the French banking giant

trimaran ultime banque populaire

Banque Populaire is one of the world’s most experienced and successful sailing teams, and was the force behind Armel Le Cléac’h ’s 2016 record-breaking Vendée Globe victory, they now have a new Ultime trimaran in the form of Banque Populaire XI.

Only a year after her launch, the previous giant trimaran Banque Populaire IX crashed out of the 2018 Route du Rhum in spectacular fashion, having already capsized once before, and was declared an insurance write off after being towed in broken chunks back to shore.

Much has been learned from the experience with that boat and the new vessel incorporates radical improvements that put it a big leap ahead of her predecessor in terms of both performance and, more importantly, safety and reliability.

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Banque Populaire Xl is the result of a colossal 150,000 hours of design and construction work. Photo: J Lecaudey/BPCE

Like Banque Populaire IX, this boat was conceived with a single objective in mind – for one person to sail round the world faster than anyone else. The record to beat is 42 days, 16 hours set by François Gabart in 2017.

Article continues below…

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Structural failure of a cross beam failing after a collision with an unidentified floating object (UFO) was the cause of the loss of Banque Populaire IX.

Her successor, Banque Populaire XI, benefits from an entirely new concept for structural engineering of the cross beams, plus considerable work on both the foils and the sail plan to make foiling more stable over sustained periods.

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The foil on the starboard ama – these are almost twice the size of those on Banque Populaire lX. Photo: Rupert Holmes

“We have worked a lot on the foils, daggerboard and rudders, as well as with the sails, to go fast and be stable,” Clément Duraffourg, the team’s head of data acquisition and analytics, revealed. As a result the new boat’s foils are almost twice the size of those of the previous boat.

A further important plank in the project is a state of the art simulator bought from Emirates Team New Zealand . While the boat was in build this enabled the team to spend more than a year trialling numerous different parameters.

As a result, Duraffourg says, even before the boat hit the water they had good base settings for the foil adjustment across a wide range of conditions. Given the interplay between the main foils, plus the T-foils on the centreboard and each of the three rudders, this task is extremely complex, yet absolutely critical to success.

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The massive daggerboard also features a large foil area. Photo: Rupert Holmes

“The bigger foils, including the rudder T-foils, make the boat more stable when flying and add righting moment, which means increased safety,” skipper Armel Le Cléac’h told me as the boat emerged from the shed at CDK Technologies in Lorient.

This makes it easier to achieve high average speeds, by staying up on the foils for longer, without potentially dangerous and slow splash-downs. “The foils will continue to function up to around 45 knots of boat speed, and the simulator tells us the boat should be able to make 50 knots,” le Cléac’h added. “But then you start having problems with cavitation.”

Banque Populaire XI: Aiming for consistency

However, achieving these kinds of high top speeds was never a priority. Instead, the aim is to achieve a consistent average speed without significant peaks or troughs. “For me a good 24-hour run would be staying close to an average speed of 35 knots,” Le Cléac’h says. “That would be a super day.”

A key reason that top-end speed potential is academic with these boats is that the upper end is determined by sea state, including swells that may be generated hundreds of miles away, and not by theoretical performance in flat water.

The importance of this was brought home for me during a sail on Giovanni Soldini’s foiling MOD70 Maserati off Lanzarote in 18-22 knots of true wind.

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All sail handling is carried out from the protected aft cockpit, which has a wheel each side. Photo: Rupert Holmes

We occasionally hit speeds of 38 knots, but never sustained that pace for long before ploughing into the back of the wave ahead and crashing down off the foils, slowing markedly and fire hosing the whole boat with torrents of water.

It was quickly obvious that the first key to faster and safer passages is to minimise these splash down events, rather than chase ever-higher peak speeds.

In addition to bigger foils for Banque Populaire XI, which improve stability when airborne, the team worked with North Sails to further refine sail shapes that confer better stability when foiling.

Duraffourg says: “These boats are very reactive and very dynamic, so we need a sail plan that won’t induce too much heel. The sail plan is also as close to the deck as possible to benefit from maximum end plate effect.”

At this level most round the world record attempts fail, not because the boat isn’t sufficiently quick, but as a result of a critical breakage.

Banque Populaire XI therefore incorporates a conceptual step-change in the approach to the structural engineering of the cross-beams. These have twin structural elements, so that if the boat hits a UFO at speed and one element breaks the second should remain intact.

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Both ends of the amas are very fine. Photo: J Lecaudey/BPCE

The beams also have a monitoring system that Duraffourg says “helps us to see the condition of the laminate.” The idea is this will allow the boat to continue racing or, if damage is more extensive, to safely make port without assistance.

This fundamentally different philosophy for Banque Populaire XI is one that clearly adds cost and weight (the boat is a tonne heavier than its predecessor) but reliability is the over-riding factor. “This is very important for us,” emphasises le Cléac’h.

In a similar vein, there are systems on multiple levels to minimise the risk of capsize. For instance, the hydraulic ram that controls the mainsheet will release at a predetermined load. In addition there are cleats connected to a pneumatic system that will automatically release if the boat’s heel angle exceeds a specific value.

The autopilot can also be configured to change course to depower the boat if heel angle is greater than a pre-set figure.

Externally, the most obvious differences on Banque Populaire XI are in the aerodynamic shapes that minimise wind resistance. This is a vital factor when the apparent wind speed can top 50 knots for thousands of miles at a time.

Extensive aerodynamic CFD analysis produced a profile close to that of an aircraft wing – even the doghouse is shaped with this in mind. As well as reducing wind resistance this shape increases vertical lift, giving the foils a small helping hand. It’s also a shape that gives the central hull enormous inherent stiffness.

To keep weight to a minimum, lightweight fabric is used to achieve the necessary shape for the cross beams in areas where no additional structural strength is required.

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Harken developed larger, extremely light carbon winches for the boat. Photo: Rupert Holmes

Duraffourg believes we will see still more optimisation in this area in future: “Aerodynamics are the last brake on performance and we are getting into a new era in this field,” he told me.

Construction of the central hull and amas was subcontracted to Multiplast in Vannes and Fibre Mechanics in Lymington.

The main hull is of a new design by VPLP. It’s flat bottomed, with very fine forward sections, then becomes very deep further aft, where there’s also plenty of flare in the topsides, which increases the beam at deck level.

In addition to its adjustable elevator foils, the huge daggerboard includes a pinger intended to warn humpback whales of the boat’s presence. “We don’t want them to be afraid, but just that they notice us,” says Duraffourg.

The amas are built from the existing moulds from Banque Populaire IX, that were also used for Actual-Leader and Sodebo . These are so fine in the ends that the antifouling stops more than 4m aft of their bows, while the transoms taper away to the minimum needed to support the rudders.

All three rudders, plus the daggerboard, have elevator flaps that can be set at different angles to control the flight, trim angles and both longitudinal and transverse stability. These are not interfaced with the pilot but some of the trimming is adjusted almost automatically.

The control section is spilt into two areas. Aft is a covered cockpit with a wheel each side. Enormous glazed areas and extensive white paint makes this feel almost as bright as being outside, despite the excellent protection it provides. Further forward is a more sheltered area with bucket seats and additional monitors.

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Forward pulpit on the central hull offers some security when changing sails. Photo: J Lecaudey/BPCE

Sail handling systems haven’t changed a great deal from previous maxi trimarans, although Harken developed new carbon winches for the team that are exceptionally light. While everything is optimised for le Cléac’h to handle the boat alone as efficiently as possible, the layout also works when sailing two-handed and even with a team of six when training, on delivery and for occasional crewed races.

Huge potential

At the time of writing Banque Populaire XI has shown tremendous promise, exceeding 40 knots on each of the first four days of sea trials. “Even we are amazed – compared to its predecessor the boat achieves significant speeds more quickly and with less wind,” says le Cléac’h.

However, we will have to wait to discover the boat’s full potential in solo long distance mode. After an extended set-up phase this year’s main objective is the two-handed Transat Jacques Vabre race with Kevin Escoffier in November, where they will take on Thomas Coville’s Sodebo, Yves Le Blevec’s Actual-Leader, and Franck Cammas and Charles Caudrelier in Maxi Edmond de Rothschild (now out of Ultime class measurement).

Therefore a solo record circumnavigation attempt is not expected before 2022. Le Cléac’h will also doubtless be looking closely at the latest new Ultime, François Gabart’s M101 , which has just hit the water.

The prospect of two state of the art Ultimes simultaneously racing the clock and each other around the globe – and up to five giant trimarans attempting records and races over the next couple of years – will undoubtedly be an incredible spectacle.

Banque Populaire XI specifications:

LOA: 32.00m / 105ft 0in Beam: 23.00m / 75ft 5in Draught max: 5.00m / 16ft 5in Displacement: 15,000kg / 33,000lb Upwind sail area: 350m2 / 3,770ft2 Downwind sail area: 600m2 / 6,460ft2 See more: voile.banquepopulaire.fr

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Infographie Route du Rhum : le trimaran "Banque Populaire" décrypté par l'équipe d'Armel Le Cléac'h

Ce sont des trimarans capables de voler au-dessus de l’eau et de traverser l’océan Atlantique en une semaine. Mais comment peuvent-ils réaliser de telles performances ? À une semaine du départ de la course, franceinfo lève le voile avec l’un des derniers-nés de la classe, le Banque Populaire XI d’Armel le Cléac’h.

Ils seront huit ultims au départ de la Route du Rhum 2022  dont celui d’Armel le Cléac’h  : le Banque Populaire XI . Comme ses camarades, les dimensions de ce trimaran mis à l’eau en avril 2021 sont impressionnantes : 32 m de long, 23 m de large et une quarantaine de hauteur. Son poids, 15 tonnes à quai, ne l’empêche de se soulever plusieurs mètres au-dessus de la surface de l’eau. Ces nouveaux trimarans qui peuvent atteindre des pointes de vitesse à 80 km/h sont un concentré de technologies, parfois très fines. L'équipe d'Armel Le Cléac'h a accepté de décrypter Banque Populaire   XI pour franceinfo.

1 Les foils

Impossible de les rater : ces fines lamelles de carbone en forme de L qui transpercent les coques à droite et à gauche. C’est grâce à ces appendices que le bateau arrive à se soulever afin de réduire la traînée dans l’eau et donc augmenter sa vitesse.

Pierre-Emmanuel Hérissé, directeur technique de Banque Populaire XI :  "Les foils sont maintenant monnaie courante dans le domaine de la course au large . On a aujourd’hui des appendices qui sont beaucoup plus volumineux, beaucoup plus hauts et beaucoup plus grands. Ils ont plusieurs mètres d’envergure et pèsent plusieurs centaines de kilos. Ce sont des beaux bébés, des pièces en composite carbone.  Quand le bateau accélère et prend de la vitesse, le foil commence à pousser sur le flotteur du bateau. Il commence à décoller et une fois qu’il est en l’air, c’est la partie basse du foil qui supporte tout le poids du bateau. Il repose sur à peine quelques centimètres carrés. Le trimaran pèse 15 tonnes à quai mais en fait, cela représente une force de 60 tonnes en dynamique."

2 L'électronique et l'informatique

L’intérieur du bateau est une véritable salle d’ordinateurs : une vingtaine au total ! Ce qui permet d’analyser en temps réel l’avancée du bateau, équipé de 100 capteurs à bord.

Yannick Guernec, responsable électronique et informatique  :  "Il y a les données principales de navigation avec certains logiciels pour savoir où on se situe . On a d’autres écrans pour connaître d’autres données, comme l'angle du vent, la vitesse et le cap. Et sur un bateau comme celui-ci, on a en plus tout une partie instrumentation : ce sont des capteurs qu’on a mis partout sur le bateau pour mesurer des charges et des forces. On récupère ces données grâce à la fibre optique (120 m installés). Toutes ces données sont accessibles à bord pour Armel et pour nous aussi à terre. O n a une personne dans l’équipe qui fait toute l’analyse de la performance pour essayer l’améliorer l’utilisation du bateau. Et pour alimenter tout ça, on a des kilomètres de câbles et ils vont jusqu’en tête de mât : c’est là que se trouvent les capteurs pour les données de vent."

Il est proportionnel au gigantisme du bateau. Avec sa hauteur de 38 m, il est lui aussi un concentré de technologie.

Yann Courtois, responsable du gréement  :  "Le mât est creux, on peut rentrer à l’intérieur . Il faut faire un petit exercice de contorsion pour rentrer dedans au niveau du pont mais une fois à l’intérieur, on a largement la place pour éventuellement se croiser à deux. On a essentiellement les drisses (cordages) qui passent à l’intérieur et qui permettent de hisser les voiles. Le mât tout équipé représente 10% du poids du bateau. Il est posé sur une rotule qui est à peu près deux fois plus grosse qu’une boule de pétanque et tous les efforts passent à travers cette boule. Le mât tourne dans deux dimensions, sur un axe horizontal et il bascule d’un bord sur l’autre."

4 Les vérins hydrauliques

L’objectif d’une telle technologie est de permettre à un homme seul de piloter ce bateau depuis son cockpit, cette partie abritée du bateau où Armel le Cléac’h passe plus de 90% de son temps. Les vérins hydrauliques pullulent sur ce trimaran.

François Barbazanges, responsable mécanique et hydraulique  :  "Il y a 28   vérins sur ce bateau. Cela fait 11   ans que je travaille pour Banque Populaire et quand j’ai commencé, il y en avait cinq ou six, pas plus . C’est indispensable d’avoir ce système. Le but du jeu, c’est qu’Armel Le Cléac’h reste dans sa cellule de manœuvre parce qu’à ces vitesses-là, aller se promener sur le trampoline peut être dangereux. Il y a des vérins qui mesurent 2,50 m de long et qui font 80 kg. Il y en a des plus petits qui ont un déplacement de 5 cm. On les utilise pour faire monter et descendre les foils et les safrans, régler les incidences de tous les appendices, faire la bascule de mât… Ce sont des prototypes conçus pour ce bateau, vous ne les trouverez pas ailleurs."

5 Le carbone

C’est la peau du bateau et son squelette en même temps. Le trimaran est composé à 99% de carbone   : sa structure mais également toutes les petites pièces qui le composent.

Florent Vilboux, responsable composite  :  "Il y a des pièces en carbone qui servent au confort du marin, comme la bannette où il peut se reposer et dormir, la table à cartes ou même le support de l’essuie-tout . Ce sont aussi toutes les pièces qui servent pour les systèmes. On a une équipe de quatre personnes. Quand le bateau revient d’une course ou d’un long entraînement, on a quelques bricoles à réparer et on vérifie l’ensemble de la structure, de l’avant à l’arrière, à l’intérieur des bras, dans les flotteurs et la coque centrale. On regarde de près les appendices qui sont aussi en carbone.  Rien n’est laissé au hasard pour le poids du bateau, on essaye de gagner partout où c’est possible mais il faut que tout soit solide. On donne à Armel un peu de matériel composite pour réparer en mer si besoin mais il faut que ce soit une réparation indispensable."

PHOTOS BERNARD LEBARS/BPCE - VINCENT CURUTCHET/BPCE - JÉRÔME VAL

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Les Cartographies

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Banque Populaire XI  / Armel Le Cléac'h

Caractéristiques :

Longueur : 32.00 m

Largeur : 23.00 m

Poids :    t

Hauteur du mât :  35  m

Corde du mât :  m

Tirant eau :  m

Matériaux : Carbon/Kevlar/Normex

Surface de voile au près : 350  m²

Surface de voile au portant :  600 m²

Architectes : VPLP / Gea Sea

Chantier : CDK Technologie, Fibre Mechanics pour la coque centrale, C3 Tech pour les foils et Multiplast pour les flotteurs 

Mât :   - Voiles : 

Mise à l'eau : 27 avril 2021

trimaran ultime banque populaire

Histoire et palmarès :

Après le chavirage et la perte total du Banque Populaire IX et quelques jours de réflexion, la Banque Populaire fait le choix de continuer son investissement dans le sponsoring voile. Il est alors demandé à Ronan Le Goff de présenter différents projets. Le 22 janvier 2019, lors d'une conférence de presse à Paris, Banque Populaire annonce la poursuite du programme Ultime, avec le lancement d'un nouveau trimaran géant pour Armel Le Cléac'h. Il sera très largement inspiré du Banque Populaire IX, mais quelques modifications significatives seront apportées : implantation du mât, des foils entre autres, formes des foils. Les flotteurs seront construit dans les mêmes moules, tout comme ceux de Sodebo Ultim' 3 .

Mise à l'eau prévue, fin 2020. En attendant Armel Le Cléac'h va partir sur un programme de Figaro 3 à foils et "former" Clarisse Crémer qui mènera sur le Vendée Globe 2020 le Banque Populaire X (ex Macif, ex SMA) .

Juillet 2019, le moule de la coque centrale est transporté en Grande Bretagne chez Fibre Mechanics. Le 16 décembre, la coque centrale prend la route direction la France et son chantier d'assemblage à Lorient.

Le 12/11/2020 les deux flotteurs déjà aux couleurs de Banque Populaire sont transférés des ateliers du Team Banque Populaire Voile, à ceux de chez CDK à Lorient.

Le 25/02/2021, le co-skipper pour la Transat Jacques Vabre sera Kévin Escoffier, de retour dans le Team, après son Vendée Globe.

Le 27 avril, il est mis à l'eau, mâté et rejoint en fin d'après midi son ponton à Lorient La Base.

Le 03/05/2021 les voiles sont misent à poste. Les sorties s'enchaînent à la journée au large de Lorient. Fin mai, les voiles sont démontées et envoyées chez North pour régler les dernières modifications. Le 2 juin, le trimaran quitte Lorient pour un demi-tour de France à la rencontre du public, avec une exposition sur sa construction. Première étape Arcachon. Première navigation de nuit pour l'équipage. 

Retour à Lorient, puis départ pour la Méditerranée, le convoyage Lorient / Port Vendre se fait en un peu plus de 4 jours. Durant ce convoyage, le foil tribord est endommagé. 

Avant de partir pour la Corse, après l'escale à Sète, le foil bâbord reste sur le continent pour être réparé.

Le 8 juillet après une sortie au large de La Ciotat, il quitte le port Méditerranéen pour prendre la direction de Cadix. A Cadix l'équipage laissera Armel et Kévin Escoffier pour qu'ils puissent effectuer leur qualification pour la Transat Jacques Vabre.

Le 13 juillet 2021 le maxi trimaran est de retour à Lorient après une boucle de Cadix vers les Açores, la qualification du binôme Armel Le Cléac'h et Kévin Escoffier est validée.

Le 16 juillet, le maxi trimaran rentre en chantier à Lorient pour une vérification complète et quelques optimisations

Le 13/09/2021, le maxi trimaran est remis à l'eau et les entraînement devraient reprendre en fin de semaine.

Le 27/11/2021 quitte La Martinique en convoyage direction Lorient, Le 3 décembre le trimaran rentre à Lorient.

Le 9 décembre effectue au large de Lorient sa dernière sortie de l'année pour différents tests et rentrera en chantier la semaine prochaine.

Le 15 décembre, le trimaran est sorti de l'eau et est rangé dans sa base à Lorient.

Le 14 avril 2022, le trimaran est remis à l'eau à Lorient. Grosse révision, modification du profils des foils, cockpit entièrement repensé pour le solitaire.

Le 20 avril, première sortie de vérifications, pointe 44 nœuds. Le 4 mai en fin d'après-midi, le trimaran quitte son ponton direction la Guadeloupe pour un entraînement en faux solitaire (4 équipiers à bord, sans doute avec Sébastien Josse). Après 3 heures de navigation au S SO, le trimaran fait demi tour jusqu'au Sud de Groix et reste pendant plus 1 h 30 entre 1 nœuds et 5 nœuds, comme pour résoudre un problème. Puis repart à plus de 25 nœuds dans le golf de Gascogne. En fin d'après midi le 5 mai le trimaran est au large de l'Espagne à plus de 32 nœuds.

A peine 8 jours pour rejoindre la Guadeloupe par le Sud et pas par le parcours de la Route du Rhum. Dès lendemain des sorties RP sont organisées.

Après 10 jours en Guadeloupe pour des sorties RP et quelques entraînements, l trimaran reprend la direction de la métropole le 21 mai. Avec l'équipage de la Finistère Atlantique. Tout le monde sera débarqué aux Açores, pour qu'Armel Le Cléac'h puisse effectuer sa qualification pour la Route du Rhum entre l'archipel et Lorient.

Le 25 mai, devrait arriver aux Açores pour débarquer l'équipage et continuer en solo.

Le 25 mai, au passage des Açores l'équipage est débarqué et Armel Le Cléac'h s'élance pour sa qualification pour la Route du Rhum. Le 28 en milieu de nuit, Banque Populaire XI arrive à Lorient. La cadence à été très soutenue, les manœuvres nombreuses, et le skipper est qualifié pour la Route du Rhum.

Le 31 mai débute un chantier à flot de 15 jours. Révision du trimaran, démontage des safrans.

Le stage au Pôle De Port La F orêt prévu du 27 au 28 juin est annulé. Mais Banque Populaire XI quitte Lorient en fin de journée le 27 juin pour rentrer à la mi journée le 28 juin. Le 1er juillet prend le départ de la Finistère Atlantique. Et mène la vie dure au futur vainqueur en terminant à 26 min de lui.

Le 13 juillet rentre en chantier à Lorient La Base. Il est remis à l'eau le 29 août 2022. Première sortie au large de Groix le 2 septembre.

Le 6 septembre départ pour 72 heures au large, avec une descente dans le Golfe de Gascogne avant de remonter au NO.

Le 14 septembre 2022, entraînement en commun avec Gitana 17 et Sodebo Ultim' 3. Le même entraînement devrait avoir lieu la semaine du 20. Devrait prendre le départ des 24 H Ultim', au départ de Lorient, le 1er octobre.

Le 19 /09/2022 entraînement en commun avec Sodebo Ultim'3 et Gitana 17 dans le golfe de Gascogne de 24 h.

Participe au 24 H Ultim et prend la 2ème place, après quelques problèmes techniques. Plussieurs sorties devant Lorient vont suivre et des sorties RP.

Le 24 octobre prend la direction de St Malo, fait son entrée dans le bassin Vauban le 25.

Le 9 novembre prend le départ de la Route du Rhum. Le 10 novembre au large de la Bretagne en milieu de journée, la dérive centrale, sans choc entendu casse au niveau de la coque. Armel Le Cléac'h rentre sur Lorient distante de  10 h de  navigation pour installer l'ancienne dérive utilisée sur la Jacques Vabre.

Le 12/11/2022 après un travail acharné de l'équipe technique, changement de la dérive centrale, boucher les trous des impacts sur la coque, le trimaran est fin prêt et Armel Le Cléac'h reprend sa course avec un peu plus de 1000 milles de retard.

Termine en Guadeloupe après avoir repris toute la flotte en dehors de deux Océan Fifty qui terminent quelques minutes devant lui. Il prend la 7ème place en ultime, la 9ème toutes catégories confondues

Arrive à Lorient La Base le 3 décembre à la mi journée après un peu plus de 7 jours de convoyage depuis la Guadeloupe.

Le 7 décembre est mis au sec à Lorient pour débuter son chantier d'hiver.

Le 2 mai le trimaran est remis à l'eau à Lorient, avec une 3ème version de casquette de cockpit entièrement fermée. Et un travail aéro sur le bras arrière et la barre d'écoute de grand voile.

Le 5 mai première sortie pour vérifier que tout est en place au large de Lorient.

Le 14 mai 2023 en fin de journée quitte son ponton pour 24 h d'entraînement au large, finalement est de retour au port après moins de 17 heures au large.

Le 22 mai quitte Lorient pour une entraînement en équipage jusqu'à Cap Town. Après 50 heures d'entraînement, le trimaran passait entre la côte Africaine et les Canaries.

Le 28 mai, l'équipe annonce un changement de programme, car les conditons météorologiques ne sont pas favorable pour descendre jusqu'au Cap. Finalement le trimaran reste dans l'hémisphère Nord et prend la direction des Açores, où il arrive le 29 en début d'après midi pour débarquer 2 des quatre membre d'équipage. Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse entame leur qualification pour la Transat Jacques Vabre.

Le 1er juin en fin d'après-midi rejoint Lorient, la qualification pour la Transat Jacques Vabre est effectuée.

Le 23 juin l'annonce est faite que le trimaran transportera depuis Brest et vers les Antilles, la flame Olympique de Paris 2024.

Fin juin sorties RP.

Le 6 juillet est officiellement inscrit à l'ARKEA Ultim' Challenge Brest.

Les 17 et 18 juillet sortie en commun avec SVR Lazartigue entre Concarneau et le golfe de Gascogne. SVR Lazartigue et BP 11 vont naviguer de concert pendant près de 24 heures avec des vitesses entre 23 et 40 noeuds.

Le 22 juillet prend le départ de la Rolex Fastnet, un départ en 3ème position des ultimes. Sur la descente du Solent prend la tête de la course. Dans une option qui l'amène à Cherbourg alors que SVR Lazartigue reste le long de la côte Anglaise, perd la tête de la course et termine 2ème à 58 min du vainqueur SVR Lazartigue.

Le 28 juillet, le bateau est sorti de l'eau et mis en chantier.

Le 13 septembre 2023 est remis à l'eau après une révision complète et un passage en confirguration duo/solo.

Le 19 septembre, première sortie au large de Groix et le trimaran est flashé à 45 noeuds.

Le jeudi 21 septembre, prend part au stage organisé par le Pôle de Port La Forêt, avec SVR Lazartigue et Gitana 17. Un parcours est tracé vers un point entre le cap Lizard et l'Irlande, à virer et retour sur Groix. Les trois ultim' 32X23 naviguent bord à bord durant toute la montée vers l'Irlande et une partie du retour vers Groix.  Gitana 17 perd petit à petit du terrain pour se retrouver au large de la Bretagne avec près de 40 milles de retard, alors que SVR Lazartigue prend l'avantage sur Banque Populaire XI. 

Le 26 septembre sortie au large de Groix.

Les 29-30 et 1er octobre prend part aux 24H Ultim'. Termine 3ème des runs de vitesse et remporte la course au large de 24H avec 3 min d'avance sur Gitana 17 et 15 min sur SVR Lazartigue.

Le 12 octobre sortie au large de Groix.

Le 18 octobre 2023 en fin d'après-midi prend la direction du Havre  en compagnie de SVR Lazartigue et Gitana 17I. Les trois ultimes font leur entrée, le 19,  dans le bassin de L'Eure en début d'après midi.

Le 29/10/2023 prend le départ de la Transat Jacques Vabre, aucun parcours côtier vu les conditions météo. Les Class40 et les Ocean Fifty on pris aussi le départ, mais direction Lorient et les IMOCA60 restent à quai au Havre. Une Transat Jacques Vabre parfaite, pas de pépin, une bonne stratégie, une vitesse au portant supérieur aux adversaires et une victoire au final. 

Le 17 novembre quitte La Martinique aux mains de Sébastien Josse et de Thierry Chabagny  et des membres de l'équipe technique.

Le 23 novembre, le trimaran fait son entrée à Lorient La Base en milieu de mâtiné. Les foils sont retirés dans la journée ainsi que le safran bâbord et l'ensemble des voiles. Le 24 novembre le mât est retiré à son tour.  Le 28 l'équipe travail sur le flotteur tribord qui à un impact suite à une écoute qui l'a frappé.

Le 6 décembre reçoit son mât et ses voiles à Lorient La base.  Le 7 les foils sont réinstallés . Le 14 décembre les safrans sont en place, ainsi que les voiles. Le trimaran semble être tout proche d'une première sortie en mer.

Première sortie et longue sortie au large de Groix le 20 décembre. Nouvelle sorite le 21 décembre avec des vitesses à plus de 48 noeuds et même une pointe à 50 noeuds. Mais au retour l'équipe est prête pour retirer le foil bâbord. Aucune communication 7 jours du départ vers Brest.

Le 27 décembre le foils bâbord est remis en place.

Le 29 décembre 2023 arrive à Brest pour la parade, après un convoyage depuis Lorient rapide.

Le 7 janvier 2024 prend le départ de l'ARKEA Ultim' Challenge Brest , le 10 janvier rencontre un problème avec le J 0. Impossible de le renvoyer, une solution est recherchée. Le 14 passe l'Equateur en 4ème position avec un peu plus de 14 h de retard sur le leader.  Quelques heures après son entrée dans l'Indien casse un secteur de barre, le safran de la coque centrale est désolidarisé du reste du système provoquant quelques figures du trimaran. Après plusieurs heures de travail et de stratification, le safran est remis dans le circuit de barre. Armel Le Cléac'h appui sur l'accélérateur au devant d'une dépression au milieu de l'Indien dans une mer très inconfortable en 3ème position. Pour éviter deux grosses dépressions passe entre l'Australie et la Tasmanie et contourne la Nouvelle-Zélande par le Nord. La traversée du Pacifique se fait au devant d'une dépression, mais la mer est vraiment pas bonne et empêche de voler. Plusieurs plantés dans les vagues dont un plus violant que les autres laissa des marques sur le nez du skipper. Le 11 février au matin passe le Horn en deuxième position 4 j après le leader en 34 j 16 h 31 m 50 s.

Le 15 février 2024, les problèmes à répétition depuis l'Océan Indien sur le système de bar, ne sont plus réparable par le skipper. Le safran de la coque centrale est HS, le trimaran progresse à 11 noeuds, direction le Brésil pour une deuxième étape.

Le 16 février en début d'après-midi fait son entrée dans le port de Rio. Et ce n'est pas un safran, mais deux qui sont manquant. Celui de la coque centrale et celui du flotteur bâbord, arraché par une bille de bois.

Le 18 février après 51 h  et 11 min d'escale à Rio, le trimaran est de nouveau en course avec ses trois safrans. Il repart en 4ème position à à peine 400 milles du 2ème Sodebo.  Le 23 février en début de soirée et après 47 j et 6 heures de course passe l'Equateur et revient dans l'hémisphère Nord, toujours en 3ème position.   Peu avant les Açores, une voie d'eau se fait sur le point à l'avant de la coque centrale. L'eau rentre par centaines de litres. Réparation effectuée pendant plus de 12 heures. Une réparation qui ne tiendra pas définitivement et le trou sera bouché avec une voile. L'eau continuera de rentrer dans la coque jusqu'à l'arrivée. Franchit la ligne le 3 mars 2024 en milieu de soirée, après 56 jours 8 h 1 min 31 sec .

Le 5 mars au matin quitte Brest, direction Lorient qu'il rejoint dans l'après-midi.

Le 8 mars 2024, est sorti de l'eau à Lorient et rentré dans son chantier. Remise à l'eau fin mai.

09/2021 : 1er du Défi Azimut Ultim'

11/2021 : 3ème de la Transat Jacques Vabre

07/2022 : 2ème de la Finistère Atlantique en 6 jours 5 h 54 min 40 sec

10/2022 : 2ème des 24 H Ultim'

11/2022 : 7ème de la Route du Rhum 2022 en 10 j 22 h 49 min 24 sec

07/2023 : 2ème de la Rolex Fastnet Race en 1 j 9 h 36 min 43 sec

10/2023 : 1er des 24H Ultim'

11/2023 : 1er de la Transat Jacques Vabre en 14 j 10 h 14 m 50 sec

03/2024 : 3ème de l'ARKEA Ultim' Challenge Brest en 56 j 8 h 1 min 31 se

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Arkéa Ultim Challenge : fin des galères et délivrance pour Armel Le Cléac’h, troisième

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Le skipper du trimaran Banque Populaire a achevé dimanche soir à Brest son tour du monde en Ultim qui aura été très difficile et marqué par deux escales techniques.

« Cela a été un tour du monde compliqué du début jusqu'à la fin. Je ne pensais pas vivre autant de péripéties. Cela a été une grande aventure plus qu'une course (…) On a eu des galères mais on les a surmontées. Le tour du monde de la résilience… » . Lors de sa dernière vidéo postée ce dimanche du large, à quelques heures de son arrivée à Brest, Armel Le Cléac'h est apparu marqué mais il a fait preuve, comme à son habitude, de modération. Pas le genre de la maison de se plaindre à outrance ou d'exagérer les faits (au contraire de certains marins communicants de la voile). Et pourtant, le skipper du trimaran Banque Populaire n'aura pas été gâté, c'est le moins que l'on puisse dire, lors de la première édition de l'Arkéa Ultime Challenge. Ce dimanche soir, à Brest, il a en terminé après 56 jours et 8 heures de mer durs et éreintants psychologiquement. Et s'il grimpe sur la troisième marche du podium (sur six bateaux au départ), le vainqueur de la récente Transat Jacques Vabre en double, n'a jamais réussi à batailler pour la victoire finale.

Son écart de plus de 5 jours avec le vainqueur, Charles Caudrelier (trimaran Edmond de Rothschild), déjà parti se remettre avec femme et enfants sous le soleil de Guadeloupe, confirme bien les difficultés vécues par celui que certains voyaient comme le grand favori de cet inédit tour du monde en Ultim. Rare satisfaction pour le vainqueur du Vendée Globe 2016-2017 en monocoque (après deux deuxièmes places), il a réussi à ramener à bon port son multicoque volant. « 56 jours, ce n’est pas un super score mais au moins c'est fait » , a-t-il lâché, quelque peu dépité.

Le Chacal, son surnom apparu lors de la Solitaire du Figaro qu'il a dompté à trois reprises, aura été le premier des six marins à rentrer au port effectuer une escale technique (autorisée par le règlement, au contraire du Vendée Globe). Lors de cet arrêt d'un peu plus de 24 heures dans le port de Recife (Brésil) en descendant l'Atlantique, Le Cléac'h a pu réparer un balcon et un gennaker endommagés et régler un problème hydraulique sur son foil tribord mais avec un retard à la sortie de 1217 milles sur le leader Tom Laperche (SVR Lazartigue), alors en coude à coude avec Charles Caudrelier, ses chances de victoires venaient bien de sérieusement s'amenuiser. Le Breton fut heureux de repartir avec « un bateau à nouveau à 100% » pour une « nouvelle course (qui) commence. Bien sûr, on est distancé des premiers mais il faut être patient, c'est une course longue, il faut tout donner. Notre objectif n'a pas changé depuis le départ : être à l'arrivée et le mieux placé possible. On est motivé comme jamais... »

Double avarie de safrans

Si Laperche disparut (malheureusement) rapidement des radars, Charles Caudrelier restera à jamais hors de portée de Le Cléac'h qui ne fut jamais aidé par la météo pour se retrouver en position de tenter une remontada. Il dut même, pour éviter une mauvaise tempête dans le grand sud, faire un long détour rarement entrevu, en allant passer la Nouvelle-Zélande par le nord, avant de redescendre vers le Cap Horn. Et alors qu'il avait redoublé Thomas Coville (Sodebo), il dut une nouvelle fois laisser filer son rival le plus proche lors de la remontée de l'Atlantique, et remettre le clignotant pour effectuer un second arrêt au stand, à Rio cette fois-ci, après avoir été victime en 48 heures d'une double avarie de safrans (dont celui de la coque centrale). Jusqu'au bout, il fut maltraité par les cieux, une ultime avarie, un gros trou dans le pont de son trimaran (avec beaucoup d'eau à bord) l'obligeant à effectuer une réparation de fortune (qui n'a pas tenu) et à ralentir l'allure pour réussir à boucler la boucle.

C'est donc avec un véritable ouf de soulagement qu'Armel Le Cléac'h et son équipe ont conclu leur tour du monde galère. Au contraire de la Route du rhum 2018, le Breton a réussi à éviter l'accident fatal et à ramener son trimaran géant au port. Il pourra donc repartir en juin vers les tropiques avec à son bord une invitée de marque : la flamme olympique (son partenaire, Banque Populaire est sponsor du relais de la flamme). De quoi oublier les déconvenues vécues lors de ce premier tour du monde en Ultim quelque peu décevant . Et pas que pour lui.

  • Olivier de Kersauson : «L’Arkéa Ultim Challenge, la plus difficile et la plus violente des courses autour du monde»
  • Arkéa Ultim Challenge: un premier tour du monde qui n’a pas tenu ses promesses
  • Charles Caudrelier, le marin vainqueur de l’Ultim Challenge qui a le vent en poupe

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Plus d'options

le 04/03/2024 à 07:15

ces mecs qu'ils soient premiers ou derniers, sont des surhommes, avec la modestie en prime... Chapeau!!

le 03/03/2024 à 23:24

Bravo Armel Le Cléac'h ! Bel exploit malgré tout. Respect !

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24 h Ultim : partager un moment rare de compétition de voile 

Publié le 04/09/2023

Les skippers des trimarans de la classe Ultim se donnent rendez-vous à Lorient du 28 septembre au 1 er octobre 2023. La deuxième édition des 24h Ultim, organisée par Ultim Sailing et dont la Banque Populaire Grand Ouest est le partenaire majeur exclusif, réunira cinq participants sur la ligne de départ. Invités et collaborateurs de la BPGO seront aux premières loges pour ce moment exceptionnel.

«  Il s’agit d’une expérience unique à vivre. Selon la force du vent, les bateaux peuvent atteindre 30 à 40 nœuds ; la sensation de vitesse est incroyable, le bruit assourdissant, et le gigantisme des plateformes, avec leur mât de 35 mètres de haut, est impressionnant ! « , décrit Emmanuel Bachellerie, directeur associé d’Ultim Sailing.

L’organisateur de courses au large a lancé les 24h Ultim l’année dernière. Ce nouveau temps fort est né sur la suggestion d’Armel Le Cleac’h, skipper Banque Populaire, qui pointait le besoin pour les skippers de faire un dernier galop d’essai avant la Route du Rhum. Cette année, la course se déroule avec des équipages en double et non en solo, car elle est organisée en préambule de la transat Jacques Vabre.

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Vivre au plus près une compétition de haut niveau

Le camp de base de la course des 24h Ultim est le hangar du team Banque Populaire à Lorient. Les festivités commenceront dès le 28 septembre avec l’ouverture et une soirée officielle à laquelle 45 invités auront le privilège d’assister.

Le 29 septembre, des invités de la Banque Populaire Grand Ouest seront répartis sur les Ultim et sur des semi-rigides* pour faire des runs de vitesse sur un mille nautique et expérimenter les conditions de course.

Le 30 septembre, le départ de la course sera donné et 12 invités pourront la suivre à bord de semi-rigides* menés par des pilotes aguerris qui suivront les Ultim à environ 40 mètres de distance.

Une expérience rare et inoubliable

«  Avec les 24h Ultim, nous avons souhaité créer un galop d’essai efficace, court, mais en même temps avec un très haut niveau sportif et qui soit véritablement expérientiel, car la voile est un sport magnifique qui pourrait être plus partagé « , explique Emmanuel Bachellerie. «  Il n’y a que 7 Ultim au monde, et leur pilotage est un savoir-faire très français : prendre place sur l’un de ces bateaux est un moment rare et privilégié . »

En étant à bord des Ultim ou des semi-rigides, les invités et collaborateurs de la banque de la voile pourront vivre la compétition d’une manière inoubliable et ressentir toutes les sensations que peuvent provoquer les imposants trimarans qui participeront au challenge flash. Et pour que le partage de l’expérience soit encore plus large, il y aura également un “médiaman” à bord pour tourner des images exceptionnelles.

L’événement se terminera le 1 er octobre, avec l’arrivée des skippers, la remise des prix ainsi qu’un brunch auquel pourront participer 20 collaborateurs avec leurs familles.

* Sous réserve de conditions météos favorables permettant de garantir la sécurité des participants.

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NauticNews

Mise à l’eau du trimaran Ultim Banque Populaire XI

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Le trimaran Ultim Banque Populaire XI est sorti de chantier ce mardi 27 avril 2021 à Lorient. En présence de toutes les équipes impliquées – le Team Banque Populaire, les équipes du chantier CDK Technologies – jusqu’à ne plus former qu’un groupe uni qui, en coulisse derrière les portes de CDK Technologies, a travaillé âprement pendant près de 24 mois dans une osmose parfaite. Ce maxi-trimaran est le troisième construit et développé par le Team Banque Populaire et CDK Technologies.

CDK Technologies livre ainsi son quatrième géant (Ultim Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h après avoir donné naissance à Banque Populaire V aujourd’hui Spindrift 2 de Yann Guichard en 2007, au Macif de François Gabart en 2015, et au précédent Banque Populaire IX d’Armel le Cléac’h en 2017). Une belle réussite pour l’ensemble des équipes CDK, qui ont su se réorganiser face aux perturbations induites par la crise sanitaire.

Maître d’œuvre de la construction du Maxi Banque Populaire XI, CDK Technologies a sous-traité la coque centrale et les flotteurs chez ses partenaires (Multiplast à Vannes et Fibre Mechanics à Lymington UK).

Construction au long cours débutée en mai 2019

Le nouveau maxi trimaran, signé par le cabinet d’architectes VPLP et Gsea Design (calcul structurel), innove à l’instar de ses plans porteurs et de ses foils, deux fois plus grands que les précédentes générations. Le nouveau trimaran sera plus robuste pour mieux intégrer les contraintes du vol.

Mélange de haute technologie et d’artisanat, ce sont au total près de 100 personnes qui s’activent de près ou de loin autour du futur Maxi Banque Populaire XI depuis avril 2019.

Il aura fallu 24 mois, 150 000 heures de travail et plus de 100 personnes pour mener à bien cette construction (dont 100 000 heures environ pour le seul chantier CDK Technologies). La finesse des formes est marquante, le poste de pilotage très innovant. Chaque détail a été profondément étudié.

Une solution de foils à la pointe de l’innovation

CDK Technologies s’est lancé avec succès dans la fabrication de foils de grande taille, en profitant des performances de son autoclave de grande envergure (4m de diamètre et 25m de long, 200°C, 10 bars) unique en Europe. CDK Technologies a ainsi mis au point pour ces foils de grande taille une technique de fabrication particulièrement innovante, permettant d’optimiser la conception du profil et les différentes phases de fabrication.

Armel Le Cléac’h, skipper du Maxi Banque Populaire XI

« Je tiens à remercier l’ensemble des équipes de CDK Technologies pour leur engagement, leur sens de l’écoute et leur professionnalisme lors de la construction de Banque Populaire XI. Je sais à quel point ils se sont mobilisés, ont redoublé d’efforts et se sont surpassés pour ce projet. J’ai apprécié grandement les synergies et la confiance mutuelle entre Le Team Banque Populaire et CDK Technologies tout au long de ces deux années à travailler ensemble. Ils ont su relever cet énorme défi et peuvent être fiers de son aboutissement. Le bateau est prêt et techniquement très abouti, l’idéal pour relever les grands défis qui nous attendent. »

Tags sur NauticNews : Ultim Banque Populaire XI , Armel Le Cléac’h

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Éric Péron cinquième de l'Arkéa Ultim Challenge, 15 jours après l'arrivée de Caudrelier

Éric Péron à son arrivée au large de Brest, mercredi, sur le trimaran Adagio (32 m). (Alexis Courcoux/Alexis Courcoux)

Éric Péron a pris mercredi à Brest la 5e place de l'Arkéa Ultim Challenge. Le skippeur du maxi-trimaran « Adagio » a coupé la ligne à 14h44, après 66 j. 1h14'de course. Il a mis 15 jours et six heures de plus que le vainqueur de l'épreuve, Charles Caudrelier.

C'était le dernier concurrent encore en mer. Éric Péron (42 ans) a bouclé mercredi à Brest son premier tour du monde en multicoque en solitaire. Il a pris la cinquième place de l'épreuve derrière Charles Caudrelier, Thomas Coville, Armel Le Cléac'h et Anthony Marchand.

Le skippeur d' Adagio (32 m), qui a dû faire une escale technique à Cape Town fin janvier (avarie de safran), a franchi la ligne de l'Arkéa Ultim Challenge à 14 h 44' 27'' après 66 j 1 h 14' 27'' de course. Il a mis 15 jours et 6 heures de plus que le vainqueur de l'épreuve, Charles Caudrelier sur le Maxi Edmond-de-Rothschild . «  Être au départ est une victoire, être à l'arrivée serait un exploit  », avait déclaré le marin avant l'envol des multicoques géants le 7 janvier.

Il avait monté son projet tardivement et s'était élancé dans ce défi planétaire à la barre du plus ancien bateau de la flotte (non volant), l'ancien Sodebo de Thomas Coville, mis à l'eau en 2014 et construit à partir d'éléments du Geronimo d'Olivier de Kersauson.

« Je suis très fier de boucler ce tour du monde à la cinquième place vu les clients autour de moi et le potentiel de leur bateau, réagit Péron. Fier de rentrer dans ce cercle très fermé des skippeurs qui ont réalisé un tour du monde en multicoque en solitaire. Et fier de comment on a mené ce tour du monde avec mon équipe. »

« Ce n'était pas simple, il y a eu des péripéties, de la casse, des réparations et des bons moments aussi, poursuit-il . Il y a même eu un temps de référence sur le Pacifique, avec un bateau qui est 30% moins rapide que les bateaux qui volent. Ça a été une épreuve dans plein de domaines de passer 65 jours en mer. C'était une quête pour moi de vivre ça. Après tant d'années de préparation en tant que marin, j'y suis arrivé, j'ai fait ce que je voulais faire. »

Le classement : 1. Charles Caudrelier (Maxi-Edmond-de-Rothschild) , en 50 j 19 h 7'42'' 2. Thomas Coville (Sodebo Ultim 3), en 53 j 1 h 12'40'' 3. Armel Le Cléac'h (Maxi Banque-Populaire XI), en 56 j 8 h 1'31'' 4. Anthony Marchand (Actual Ultim 3) , en 64 j 1 h 38'21'' 5. Éric Péron (Adagio), en 66 j 1h14'. Abandon : Tom Laperche (SVR-Lazartigue).

Bateaux.com

Armel le Cléac'h présente son trimaran Maxi Solo Banque Populaire IX

Le Maxi Solo Banque Populaire IX, futur trimaran ultime d'Armel le Cléac'h entrera à la fin de l'année 2016 en phase d'assemblage. Toutes les pièces qui composeront la future machine de course de 32 m sont soit achevées, soit en cours de construction dans différents chantiers spécialisés français. Le bureau d'étude travaille actuellement sur cette phase d'assemblage qui se déroulera à Lorient, au chantier CDK Technologies à la fin de l'année.

Chloé Torterat

Une phase d'assemblage prochaine

Ce maxi-trimaran a été conçu par les architectes Van Peteghem et Lauriot Prévost (cabinet VPLP) selon les volontés d' Armel le Cléac'h , de la direction du Team Banque Populaire (Ronan Lucas) et de l'armateur Banque Populaire. "La philosophie générale du projet est de construire une plateforme destinée au solitaire, dans les limites maximales du cadre de la catégorie Ultim, soit 32 m de long et 23 m de large. Ces bateaux de course ont une durée de vie importante ; ainsi, dans la perspective d'évolutions futures, on se dote d'une plateforme au maximum de la jauge, mais avec un gréement plus typé pour le solitaire… Banque Populaire IX sera une évolution des Ultims actuels, en plus grand et plus puissant, un bateau léger, avec foils et mât basculant… On essaie d'être un cran au-dessus de l'évolution du moment" détaille Kevin Escoffier , responsable du bureau d'étude.

La coque centrale nue a été sous-traitée chez Green Marine au Royaume-Uni , sous la supervision de CDK, par manque de disponibilité des chantiers français. Ces deux demi-coques ont depuis été réceptionnées à Lorient , où les cloisons définitives en carbone, réalisées à La Rochelle , ont été ajustées. Un premier flotteur tribord a quitté Port la Forêt pour Lorient . Le bras arrière est d'ores et déjà assemblé, et la construction du bras avant a débuté. La barre d'écoute est en cours de fabrication chez Gepeto à Lorient . En résumé, toutes les grosses pièces sont lancées, y compris le mât. Seule la fabrication de la bôme n'a pas encore débuté.

"Le Maxi Solo Banque Populaire IX est un bateau magnifique sur lequel on travaille depuis pas mal de temps avec le Team Banque Populaire. On utilise beaucoup notre expérience du Maxi Solo Banque Populaire VII. Ce qui change avec celui-ci c'est la vitesse et le poids, plus on le soulève avec les foils et plus il accélère. C'est à la fois passionnant, car on a l'impression de planer, mais ça devient de la conduite de haut vol qu'il faut alors maitriser pour assurer la sécurité sur un tour du monde. C'est un beau challenge ! J'ai fait déjà deux tours du monde, bientôt trois et ce flux d'expériences m'a donné envie d'aller en faire un nouveau sur ce nouveau maxi" explique Armel le Cléac'h .

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Une expérience bénéfique

Pour construire le Maxi Solo Banque Populaire IX, la banque de voile s'est appuyée sur son expérience de construction des voiliers de course et notamment du Banque Populaire V – plus grand trimaran de course au monde, détenteur du Trophée Jules Verne – ou encore du Maxi Trimaran Banque Populaire VII – détenteur de plusieurs records en solitaire.

"Notre expérience des maxi multicoques nous aide dans la définition de tous les systèmes du bord, ainsi que sur l'appréhension des efforts" explique Kevin Escoffier . "On a beaucoup d'éléments de référence, pour les équilibres de barre par exemple. On connaît le comportement de ces bateaux, et on peut gommer les soucis qu'on a jadis connus. Les maxi sont compliqués en solo. Banque Populaire V était lourd et puissant car conçu pour l'équipage. La difficulté en solitaire est de maîtriser toute cette puissance et de faire un bateau capable d'aller vite longtemps. Il nous faut être en mesure d'utiliser tout le potentiel du multicoque en solitaire, c'est tout l'intérêt de l'exercice…"

Un multicoque à foils

Comme la plupart des multicoques de compétition, Banque Populaire IX sera équipé de foils, qui lui permettront de voler au-dessus de l'eau. "Armel était très satisfait du couple de redressement (point d'équilibre à la gîte ndlr) de Banque Populaire VII" poursuit Kévin Escoffier. "On reconduit ce couple de redressement tout en essayant de faire le plus léger possible, avec un plan de voilure plus élancé. Banque Populaire VII avait des déficits dans le petit temps et on s'attache à compenser ces manques. On sera en dessous du poids de Banque Populaire VII, tout en étant plus large, avec un même redressement. Le tout pour une plus grande sécurité. Parallèlement au gros œuvre, la fabrication des appendices (safrans et foils) est l'une des composantes importantes du projet. Les foils vont être omniprésents sur ce bateau" insiste Kévin ; "On est sur de nouvelles générations d'appendices. Des plans porteurs apparaissent sur les safrans de flotteurs, sur le safran central."

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Programme sportif du Maxi Solo Banque Populaire IX

- Mise à l'eau été 2017

- Participation à la Transat Jacques Vabre 2017

Caractéristiques du Maxi Solo Banque Populaire IX

Longueur : 32.00 m

Largeur : 23.00 m

Poids : 15 t

Hauteur du mât : 38.00 m

Matériaux : Carbon/Kevlar/Normex

Surface de voile au près : 610 m²

Surface de voile au portant : 890 m²

Architectes : VPLP /Foils : Martin Fisher

Chantier : CDK Technologie, C3 Tech pour les foils et Green Marine pour la coque centrale

Mât : CDK - Voiles :

Mise à l'eau : 2017

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Arkéa Ultim Challenge : Caudrelier remonte l'Atlantique, escale technique pour Marchand

Charles Caudrelier (Edmond de Rothschild), solide leader, a entamé la remontée de l'Atlantique, Armel Le Cleac'h (Banque Populaire) et Thomas Coville (Sodebo Ultim 3) s'approchent du cap Horn. 4e, Anthony Marchand (Actual Ultim 3) a été obligé d'effectuer une escale technique.

Charles Caudrelier ( Maxi Edmond de Rothschild ) est toujours solide leader de l'Arkéa Ultim Challenge ce samedi au pointage de 11 heures. Il a entamé la remontée de l'océan Atlantique et longe les côtes du Brésil. 2 029 milles plus loin navigue Armel Le Cléac'h ( Banque Populaire ) qui s'approche du cap Horn. Le Breton est talonné par Thomas Coville ( Sodebo Ultim 3 ) qui pointe à 416 milles de la deuxième place.

Suivez l'évolution du classement en direct

Derrière ce trio de tête, on retrouve Anthony Marchand ( Actual Ultim 3 ) qui a été obligé de faire une escale : le skippeur a amarré son maxi-trimaran dans le port de Dunedin (sud-est de la Nouvelle-Zélande) dans la nuit de vendredi à samedi afin de réparer une pièce cassée, a annoncé son équipe. Cette escale technique est la deuxième pour le navigateur, après celle effectuée au Cap, en Afrique du Sud, les 26 et 27 janvier à la suite d'une collision.

Pointé à 1 300 milles de Marchand ce samedi matin, Éric Péron ( Adagio ) longe quant à lui la pointe de l'Australie.

Armel Le Cléac'h : « C'est intense, hyper sollicitant et usant »

Anthony Marchand a dû s'arrêter une deuxième fois après un incident technique. (B. Papon/L'Équipe)

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Bateau Ultime, la classe des grands trimarans

La classe Ultim est apparue pour la première fois en 2010 sur la Route du Rhum. Depuis, cette classe s’est structurée : Collectif Ultime dans un premier temps, puis classe Ultim 32/23, elle regroupe les grands trimarans de course.

Gitana 17, l’un des premiers maxi-trimarans volants.

D’où vient le nom d’Ultime ?

L’histoire trouve sa source… au Brésil : en novembre 2007, à l’arrivée de la Transat Jacques Vabre à Salvador de Bahia, Pierre Bojic, alors directeur général de la société Pen Duick, organisatrice de la transat en double, a l’idée d’ouvrir la prochaine Route du Rhum 2010 aux grands bateaux pour créer une dynamique. L’objectif est de promouvoir ces géants afin de faciliter le lancement du tour du monde prévu au départ de Brest en 2011.

« Ce mot Ultime, nous l’avons inventé avec Pen Duick. Auparavant, on appelait ces bateaux les géants. Quand on a lancé l’idée de cette course à Brest, on l’a baptisé « Brest Ultime Challenge ». Et lorsqu’on a ouvert la Route du Rhum aux plus de 60 pieds, on a appelé cela la catégorie Ultime. Personne n’utilisait ce terme avant », raconte Roland Tresca, directeur général adjoint du Groupe Télégramme, organisateur du premier tour du monde des Ultimes fin 2023 à Brest.

Pour les Ultimes, tout commence donc en 2010, à Saint-Malo, où la célèbre transat française s’ouvre à une nouvelle catégorie : dans l’avis de course, il est écrit : « Classe Ultime, multicoques de 60 pieds et plus ». L’idée est de donner un nouveau souffle aux multicoques, les classes Orma des trimarans de 60 pieds étant en déclin, et d’ouvrir la transat aux grands multicoques.

Au départ, Franck Cammas se présente avec Groupama, maxi-trimaran signé VPLP à la barre duquel il vient de battre le record du Trophée Jules-Verne (en 48 jours 7 h 44‘ 52’’) avec dix hommes d’équipage. Le défi est de taille, seul sur une machine de 31,50 mètres.

Avec un mât plus court pour le solitaire, le skipper de Groupama, qui a installé un vélo dans le cockpit pour border les voiles quand les forces lui manquent dans les bras, réalise une course parfaite : le 9 novembre 2010 après 9 jours, 3 h 14’47’’ de course, à 16,14 nœuds de moyenne, Franck Cammas remporte la Route du Rhum devant deux autres Ultimes, ceux de Francis Joyon (Idec Sport) et Thomas Coville (Sodebo). Les Ultimes deviennent la catégorie reine.

C’est quoi un Ultime ?

C’est un trimaran (il n’existe pas à ce jour de catamaran) de 32 mètres de longueur maximale pour 23 mètres de largeur maximale. La jauge Classe Ultim 32/23 a été entérinée par la Fédération française de voile le 29 janvier 2018.

Les principales caractéristiques de la classe Ultim sont :

  • 24 m à 32 m de longueur- 23 m de largeur maximum
  • Garde à la mer supérieure ou égale à 1,70 m (pour les bateaux mis à l'eau après le 1er janvier 2015)
  • Tirant d’air ne pouvant être supérieur à 120 % de la longueur de coque la plus grande trouvée sur le bateau
  • Des règles modifiables tous les 4 ans (comité de surveillance, groupe d’experts, puissance du moteur, mouillages, réglage des appendices mobiles de coque, mode de qualification du skipper…) 
  • Des règles modifiables chaque année, c’est-à-dire toutes celles qui ne font pas partie des règles inamovibles ou modifiables tous les 4 ans

Collectif Ultime, Classe Ultim…

Suite au succès de la Route du Rhum 2010, les coureurs et armateurs décident de se structurer. Ainsi, en 2013 naît le Collectif Ultim : on y trouve Banque Populaire, Macif et Sodebo. Ce Collectif Ultim (sans « e » à Ultime) décide que la longueur hors tout devra être comprise entre 23 mètres (minimum) et 32 mètres (maximum), ce qui exclut les MOD 70 et aussi Spindrift 2, plus grand trimaran de course au monde avec ses 40 mètres. Deux ans plus tard, le Collectif Utlime disparaît au profit de la Classe Ultim 32/23. Le Collectif est devenu une Classe et le « e » d’Ultime a disparu.

Qui court en trimaran Ultime ?

Naviguer en ultime, c’est comme jouer la Ligue des champions, c’est le top du top. L’exercice extrême, ultime. Naviguer en solitaire sur ces machines est un art réservé à une certaine élite, les meilleurs marins. À ceux surtout qui ont l’expérience du large, notamment en solitaire.

Ils se nomment Thomas Coville, François Gabart, Armel Le Cléac’h, Yves Le Blévec, Franck Cammas, Sébastien Josse, Charles Caudrelier et Francis Joyon même si ce dernier a toujours refusé d’intégrer la classe Ultime 32/23. Arthur Le Vaillant fait son entrée dans la classe en 2022. D’autres marins comme Anthony Marchand, Tom Laperche, Jean-Luc Nélias, Thomas Rouxel, Alex Pella ont aussi navigué en Ultime, en tant qu’équipier sur des transats en double ou en équipage.

Les courses en classe Ultim

Les ultimes à la route du rhum.

La première compétition des Ultimes fut donc la Route du Rhum 2010, remportée par Franck Cammas sur Groupama. Quatre ans plus tard, la suprématie des Ultimes ne se dément pas avec la victoire de Loïck Peyron. Le Baulois a remplacé fin août Armel Le Cléac’h qui s’est sérieusement blessé à la main .

Pour sa septième participation, Loïck Peyron s’impose en un temps record de 7 jours 15 h 8’32’’, à bord du maxi-trimaran Banque populaire VII, qui n’est autre que l’ancien Groupama victorieux avec Franck Cammas quatre ans plus tôt. Peyron devance d’un peu plus de 14 heures Yann Guichard qui a osé s’aligner au départ avec son maxi-trimaran de 40 mètres Spindrift 2 et de presque 24 heures Sébastien Josse sur Edmond de Rothschild, un Mod 70. En 2018, les Ultimes vont subir de la casse, avec les avaries de Sébastien Josse (étrave de flotteur tribord arrachée sur Gitana 17), de Thomas Coville qui fera escale cinq jours à La Corogne avant de repartir , et surtout d’Armel Le Cléac’h, victime d’un chavirage sur Banque Populaire IX.

Ce qu’il reste de l’Ultime d’Armel Le Cléac’h.

Même l’Ultime de François Gabart (Macif) a souffert : il a perdu un safran et un foil dès les premières de course. À l’arrivée en Guadeloupe, Gabart ne peut contenir Francis Joyon (Idec Sport), 62 ans, qui s’impose avec sept minutes d’avance sur son plan VPLP, maxi-trimaran vainqueur des deux dernières éditions.

Tour du monde en solitaire

Toutes les casses de la Route du Rhum 2018 changent la donne : le tour du monde en Ultime en solitaire, baptisé « Brest Oceans », dont le départ était initialement prévu de Brest le 29 décembre 2019, est annulé. L’idée de ce tour du monde en Ultime en solitaire ne date pas d’hier : elle remonte à juin 2004, année où Roland Tresca, alors directeur de la société Pen Duick, pose les bases de cette course. Il faudra attendre le 18 mai 2021 pour qu’un accord-cadre soit signé entre la Classe Ultim 32/23 et OC Sport Pen Duick.

Filiale du Groupe Télégramme, OC Sport Pen Duick devient propriétaire de l’événement et prévoit de l’organiser en 2023 et 2027. Cinq teams s’inscrivent immédiatement pour le départ prévu en décembre 2023 de Brest. Il y a des coureurs, un organisateur, une ville de départ : il ne manque plus qu’un partenaire : le 22 avril 2022, Arkéa devient partenaire titre la course qui prend alors le nom de « Arkéa Ultim Challenge Brest ».

les Ultimes à la Brest Atlantiques

Afin de permettre aux marins de prendre en main les machines, de les fiabiliser, une course voit le jour en 2019, la Brest Atlantiques, avec un « s » à Atlantique car le format prévoit de visiter l’Atlantique nord et sud. L’épreuve tombe en concurrence avec la Transat Jacques Vabre qui, cette année-là, s’achève à Salvador de Bahia au Brésil.

À Brest, ils sont quatre Ultimes au départ : Sodebo Ultim 3 (Thomas Coville et Thomas Rouxel), Gitana 17 (Franck Cammas et Charles Caudrelier), Actual Leader (Yves Le Blévec et Alex Pella) et Macif (François Gabart et Gwénolé Gahinet). À vrai dire, les duos sont des trios puisque chaque équipage embarque un mediaman chargé uniquement d’envoyer des images du large. Ils se nomment Yann Riou (Edmond de Rothschild), Ronan Gladu (Actual Leader), Martin Keruzoré (Sodebo 3) et Jérémie Eloy (Macif).

De son côté, Francis Joyon, qui refuse toujours d’intégrer la classe Ultim, part sur une campagne de records en Asie.

La course se dispute sans escale, au départ et à l’arrivée de Brest, via Rio de Janeiro (Brésil) et le Cap (Afrique du Sud). Le départ, initialement pour le dimanche 3 novembre 2019, est reporté au mardi 5 novembre 2019, en raison du passage de la tempête Amélie.

Néanmoins, le jour du départ, les conditions sont musclées en mer d’Iroise . Le 5 décembre 2019, après avoir avalé l’Atlantique Nord et Sud, aller-retour, en 28 jours 23 h 24’, à 24,57 nœuds de moyenne, Franck Cammas et Charles Caudrelier remportent haut la main la Brest Atlantiques.

François Gabart et Gwénolé Gahinet (Macif) terminent 2 es après 31 jours, 20 h 43’50’’ de course, le duo Le Blevec - Pella (Actual) prend la 3 e place. En escale technique au Cap en Afrique du Sud après la perte du safran et d’un bout de flotteur sur Sodebo 3, Thomas Coville et Jean-Luc Nélias abandonnen t le 22 novembre 2019.

Les Ultimes au Trophée Jules-Verne

Les Ultimes, devenus volants pour la plupart, s’alignent au départ du Trophée Jules-Verne dont le record est détenu depuis le 26 janvier 2017 par Françis Joyon et ses cinq équipiers d’Idec Sport en 40 jours 23 h 30’30’’.

Fin 2020 - début 2021, ils sont deux à prendre le départ entre le phare du Créac’h à Ouessant et le cap Lizard : Sodebo 3 et Gitana 17. Le 11 décembre 2020, dans l’océan Indien, le maxi-trimaran Sodebo, mené par Thomas Coville et ses sept équipiers, met un terme à sa tentative de record après 16 jours de mer en raison d’une avarie sur le safran du flotteur tribord également. Abandon également pour le maxi-trimaran Edmond de Rothschild  : à l’entrée de l’océan Indien, soit 12 jours après le départ d’Ouessant, l’équipage constate un problème sur le safran du flotteur tribord suite à un choc avec un objet flottant non identifié.

De son côté, et même s’il ne fait pas partie de la Classe Ultime, le maxi-trimaran Spindrift de Yann Guichard est considéré comme un Ultime XXL par sa taille. En 2021, le maxi-trimaran subit de profondes modifications : la casquette est modifiée et surtout l’étrave est coupée, passant de 40 mètres à 37 mètres. Un gros travail est effectué sur les safrans pour un meilleur contrôle. Fin 2201, le géant, devenu « Sails of Change », annonce son intention de repartir pour une quatrième tentative du record sur le Trophée Jules-Verne. Mais le 31 janvier 2022, Dona Bertarelli et Yann Guichard annoncent la fin du stand-by pour l’équipage de « Sails of Change » qui renonce, faute d’une bonne fenêtre météo.

les Ultimes en Transat en double et en équipage

Les maxi-trimarans font leur apparition sur la Transat Jacques Vabre en 2015 : cette année-là, entre Le Havre et Itajai au Brésil, François Gabart et Pascal Bidégorry (Macif) s’imposent en 12 jours, 17 h 29’27’’. Deux ans plus tard, entre Le Havre et Salvador de Bahia cette fois, le duo Thomas Coville - Jean-Luc Nélias (Sodebo) gagne après 7 jours, 22 h 7’ 27’’ de course.

Pas admis au départ de la Transat Jacques Vabre en 2019, les Ultimes sont de retour en 2021. Cette année-là, la ville d’arrivée change avec une ligne mouillée dans la baie de Fort-de-France en Martinique. Les quatre classes engagées ne disputent pas toutes le même parcours, les Ultimes doivent parcourir 7500 milles avec une marque (un

way-point) au large de Rio de Janeiro : Trindade et Martim Vaz.

Aux Antilles, où la grève liée à la crise sanitaire perturbe grandement les arrivées, l’Ultime « Maxi Edmond de Rothschild », dessiné par Guillaume Verdier, s’impose : Franck Cammas et Charles Caudrelier ont mis après 16 jours 1 h 49’ 16’ pour parcourir les 7 500 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 20,51 nœuds, mais il a réellement parcouru 9 262,13 milles à 24,01 nœuds. Le duo François Gabart - Tom Laperche (SVR Lazartigue), qui a obtenu une dérogation pour pouvoir prendre le départ, termine 2 e devant Armel Le Cléac’h - Kevin Escoffier (Banque Populaire XI). Le classement final en Ultime

Autre transat, mais en solitaire, The Transat CIC : les Ultimes devaient participer, en mai 2020, à The Transat CIC (ex-Transat anglaise) entre Brest et Charleston (USA) mais la crise sanitaire est passée par là. Les règles de confinement en France en ce mois de mai et l’impossibilité de faire escale sur le continent américain, conduisent au report en 2024 de cette Transat CIC, organisée par OC Sport Pen Duick, filiale du Télégramme. La course, ouverte aux Ultimes mais aussi aux autres classes Imoca , Ocean Fifty et Class40 , partira de Brest en 2024.

Il y a aussi les courses qui n’ont jamais eu lieu. Ainsi, en 2019, au programme de la classe Ultim, on trouvait des événements comme The Arch, tour d’Europe en équipage au départ de Hambourg le 23 mai 2021, avec des escales à Nantes - Saint-Nazaire, Valence et Marseille pour une arrivée jugée à Athènes mi juin. Cette course n’a jamais vu le jour. Pas plus que le Tour du monde en équipage dont le départ devait être donné en 2021 de Méditerranée.

Des règles et des conflits

Gros bateaux, gros budgets, grosse fâcherie… Au sein de la Classe Ultime, coureurs et armateurs établissent des règles. Ces dernières sont modifiables tous les quatre ans : un comité de surveillance existe, un groupe d’experts donne son avis.

Les litiges entre les différents teams existent : on se souvient qu’en janvier 2020, le Team Gitana quitte la classe pour s’affranchir des règles, notamment celles qui concernent l’asservissement des foils . Autre sujet de désaccord, l’aile de raie sur la dérive centrale. Une aile de raie qui permet au trimaran de déjauger plus rapidement et voler de manière plus stable. Finalement, tous les Ultimes finissent par installer une aile de raie…

En mars, 2022, une autre affaire éclate au sein de la Classe Ultim : la non-conformité du nouvel Ultime de François Gabart

Avec un risque pour le skipper de SVR Lazartigue, ne pas être autorisé à participer à la Route du Rhum 2022 s’il ne fournit pas un certificat de jauge pour le 6 octobre.

Mis à l’eau en juillet 2021, cet Ultime, signé VPLP, est réellement novateur avec un cockpit installé dans la coque centrale. Et c’est bien là le problème. Tout part d’un point de règlement du RSO (règlement spécial offshore) et pour être précis de la règle 3.11 qui stipule que les winches d’écoute doivent être installés de telle façon qu’un opérateur n’ait pas besoin de se trouver nettement en dessous du pont.

François Gabart, ici à son poste de pilotage sur le trimaran SVR Lazartigue, sera-t-il au départ de la Route du Rhum 2022 ?

Selon les autres skippers et armateurs, François Gabart ne respecte pas les règles. Cette fois, tous les autres teams (Banque Populaire, Sobdeo, Macif, Actual) sont vent debout.

La Fédération Internationale de voile s’en mêle, Gabart se défend, l’architecte aussi qui explique que trois experts mandatés par la Classe ont jugé le trimaran conforme

Mai 2022, François Gabart refuse d’effectuer des modifications sur son trimaran et annonce le 12 mais qu’avec le soutien de son partenaire, le Groupe Kresk, il a saisi le Tribunal judiciaire de Paris . Affaire à suivre…

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    Le 22 janvier 2019, lors d'une conférence de presse à Paris, Banque Populaire annonce la poursuite du programme Ultime, avec le lancement d'un nouveau trimaran géant pour Armel Le Cléac'h. Il sera très largement inspiré du Banque Populaire IX, mais quelques modifications significatives seront apportées : implantation du mât, des foils ...

  15. Ultime-vidéo : mise à l'eau d'un nouveau maxi Banque Populaire encore

    Après deux ans de chantier intense et des milliers d'heures de travail, le nouvel Ultime Banque Populaire XI construit chez CDK Technologies a touché l'eau cet après-midi, au pied de la base des sous-marins de Lorient.

  16. Arkéa Ultim Challenge : fin des galères et délivrance pour Armel Le

    Et pourtant, le skipper du trimaran Banque Populaire n'aura pas été gâté, c'est le moins que l'on puisse dire, lors de la première édition de l'Arkéa Ultime Challenge. Ce dimanche soir, à ...

  17. 24 h Ultim : partager un moment rare de compétition de voile

    Les skippers des trimarans de la classe Ultim se donnent rendez-vous à Lorient du 28 septembre au 1er octobre 2023. La deuxième édition des 24h Ultim, organisée par Ultim Sailing et dont la Banque Populaire Grand Ouest est le partenaire majeur exclusif, réunira cinq participants sur la ligne de départ.

  18. Mise à l'eau du trimaran Ultim Banque Populaire XI

    Le trimaran Ultim Banque Populaire XI est sorti de chantier ce mardi 27 avril 2021 à Lorient.

  19. On vous embarque pour une visite guidée en vidéo de l'Ultime « Banque

    Le 03 janvier 2024 à 17h34. Vous rêvez de visiter un Ultime et de tout connaître de son fonctionnement ? On vous embarque à bord de « Banque Populaire XI » avec Armel Le Cléac'h qui, avant le...

  20. Le Maxi Banque Populaire XI, un géant décrypté

    12/10/2022. LE VOL. « Une des forces de Banque Populaire XI, c'est sa capacité de s'envoler tôt et longtemps. Le Maxi trimaran vole très haut au-dessus de l'eau, ce qui contribue à éviter le contact avec les vagues.

  21. Le Maxi trimaran Banque Populaire XI prêt à naviguer

    Le Maxi Trimaran Banque Populaire 11 a été mis à l'eau ce mardi 27 avril 2021 après deux ans de chantier. Son skipper, Armel le Cléac'h va désormais s'atteler à la prise en main de son bateau avec les premières navigations. Objectif Transat Jacques Vabre, dont le départ sera donné en novembre prochain.

  22. Éric Péron cinquième de l'Arkéa Ultim Challenge, 15 jours après l

    Éric Péron a pris mercredi à Brest la 5e place de l'Arkéa Ultim Challenge. Le skippeur du maxi-trimaran « Adagio » a coupé la ligne à 14h44, après 66 j. 1h14'de course. Il a mis 15 jours ...

  23. Armel le Cléac'h présente son trimaran Maxi Solo Banque Populaire IX

    Le Maxi Solo Banque Populaire IX, futur trimaran ultime d'Armel le Cléac'h entrera à la fin de l'année 2016 en phase d'assemblage. Toutes les pièces qui composeront la future machine de course de 32 m sont soit achevées, soit en cours de construction dans différents chantiers spécialisés français.

  24. Arkéa Ultim Challenge : Caudrelier remonte l'Atlantique, escale ...

    Charles Caudrelier (Edmond de Rothschild), solide leader, a entamé la remontée de l'Atlantique, Armel Le Cleac'h (Banque Populaire) et Thomas Coville (Sodebo Ultim 3) s'approchent du cap Horn ...

  25. Accueil

    Armateur et partenaire engagé en tant que Banque de la Voile depuis 34 ans. Partagez-la #PassionVoile avec Voile Banque Populaire.

  26. Bateau Ultime, la classe des grands trimarans

    Bateau Ultime, la classe des grands trimarans. Le 12 mai 2022 à 12h28. La classe Ultim est apparue pour la première fois en 2010 sur la Route du Rhum. Depuis, cette classe s'est structurée :...

  27. SVR-Lazartigue (trimaran)

    SVR Lazartigue lors de sa mise à l'eau le 22 juillet 2021 à Concarneau. SVR-Lazartigue est un trimaran de la jauge Ultime de course au large, lancé en 2021, skippé par François Gabart. Il est le successeur du trimaran Macif du même navigateur. Il termine en 2e position des Transat Jacques-Vabre 2021 et 2023, ainsi que de la Route du Rhum ...

  28. MAXI TRIMARAN BANQUE POPULAIRE IX

    Actualités. Mardi 25 septembre 2018, Belle-Ile, sortie d'entrainement du Maxi Banque Populaire IX. Skipper, Armel Le Cleac'h. Route du Rhum Destination Guadeloupe 2018.